samedi 25 novembre 2017

STATUTS DE LA SAJM

STATUTS DE LA SOCIETE SACERDOTALE DES APOTRES DE JESUS ET MARIE


PRÉFACE

Après plusieurs mois de réflexion, nous sommes en mesure de promulguer les statuts définitifs de la SAJM.

Les statuts de la SAJM se proposent de garder intact l'esprit des statuts donnés par Mgr Lefebvre à la FSSPX. En outre, ils visent à en préserver la lettre dans toute la mesure du possible et compte tenu des circonstances actuelles.

Ainsi, certains articles des statuts de la FSSPX devenus anachroniques ont été supprimés, par exemple ceux qui ont trait à une certaine coordination avec le clergé diocésain (Chap. III, n°5 ; Chap. IV, n°1 et n°2.).

Nous avons également jugé nécessaire d'ajouter quelques règles destinées à protéger la nouvelle congrégation du danger de déviation d’un côté ou d’un autre, comme l'interdiction absolue de faire un accord avec la Rome libérale et moderniste (Chap. II, n°5) ou les normes de destitution du Supérieur Général (Chap. V, n°2). S'il y avait eu des dispositions semblables dans les statuts de la FSSPX cela aurait peut-être empêché que la Fraternité ne s’engage dans la grave déviation dont nous sommes aujourd'hui témoins.

Nous avons ajouté des règles sur l’amendement des statuts (Chap. IX) qui ne sont pas dans les statuts de la FSSPX.

Enfin, les statuts contiennent diverses dispositions transitoires, rendues nécessaires du fait qu’il s’agit d’une congrégation en cours de formation qui ne peut évidemment pas dépendre des autorités romaines, lesquelles s’efforcent de détruire l'Église.

L'Église catholique est hiérarchique et monarchique par institution divine. Cela ne changera jamais, quelle que soit la profondeur des crises qu'elle traverse dans l'histoire. Ainsi, ces deux propriétés doivent être maintenues dans toute congrégation véritablement catholique, sans céder à la tentation de les atténuer par crainte que, les utilisant mal, les Supérieurs ne fassent dévier la congrégation, comme cela se passe actuellement dans la FSSPX. Il n’est pas permis d'innover dans ce domaine, et surtout pas d’une manière libérale qui consisterait à affaiblir le principe d’autorité.

Que ces statuts aident les membres à être les fidèles disciples de Jésus et Marie. En Jn. XVII, 17, Notre Seigneur adresse cette prière a son Père pour ses disciples : « Sanctifica eos in Veritate. Sermo tuus Veritas est ». Il nous enseigne aussi que la charité vient de la connaissance de la vraie Foi : la vie éternelle, surnaturelle, commence ici-bas par la connaissance du Père et du Fils -œuvre du Saint Esprit- qui devient vie divine dans l’âme de ceux qui croient et deviennent ainsi « participants de la nature divine » (II Pe, I, 4).

« Euntes ergo docete omnes gentes » (Mt XXVII, 19)
  

+ Christian Jean Michel Faure

Avrillé, 21 novembre 2017, en la fête de la Présentation de la T. S. Vierge Marie.

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STATUTS DE LA SOCIETE SACERDOTALE DES APOTRES DE JESUS ET MARIE

Statuts approuvés par Mgr. Jean Michel Faure.
Le texte est basé sur les statuts de la FSSPX,
version de Noël 1976, augmentée par le Chapitre Général de septembre 1982.


I - DE SODALITII DEDICATIONE

1. La Société Sacerdotale des Apôtres de Jésus et Marie est une société sacerdotale de vie commune sans vœux, à l'exemple des sociétés des Missions Etrangères. Cependant elle est constituée dans un esprit de foi profonde et d'obéissance parfaite, à la suite du divin Maître. 

2. La Société est essentiellement apostolique, parce que le sacrifice de la Messe l'est aussi et parce que ses membres auront généralement à exercer un ministère extérieur. Ils vivront dans cette conviction que toute l'efficacité de leur apostolat découle du Sacrifice de Notre Seigneur qu'ils offrent quotidiennement. 

3. La Société est mise spécialement sous le patronage de Jésus Prêtre, dont toute l'existence a été et demeure sacerdotale et pour qui le Sacrifice de la Croix a été la raison d'être de Son Incarnation. Aussi les membres de la Société, pour lesquels le «Mihi vivere Christus est» est une réalité, vivent tout orientés vers le sacrifice de la Messe qui prolonge la sainte Passion de Notre Seigneur. 

4. Elle est aussi sous l'égide de Marie, Mère du Prêtre par excellence et par Lui Mère de tous les prêtres en qui Elle forme son Fils. Elle leur découvre les motifs profonds de leur virginité, condition de l'épanouissement de leur sacerdoce.


 II - DE SODALITII FINE

1. Le but de la Société est le sacerdoce et tout ce qui s'y rapporte et rien que ce qui le concerne, c'est-à-dire tel que Notre Seigneur Jésus-Christ l'a voulu lorsqu'il a dit: «Faites ceci en mémoire de Moi». 

2. Orienter et réaliser la vie du prêtre vers ce qui est essentiellement sa raison d'être : le saint sacrifice de la Messe, avec tout ce qu'il signifie, tout ce qui en découle, tout ce qui en est le complément. 

3. Les membres de la Société auront donc une dévotion véritable et continuelle pour leur sainte Messe, pour la liturgie qui l'auréole, et tout ce qui peut rendre la liturgie expressive du mystère qui s'y accomplit. Ils auront à cœur de tout faire pour préparer spirituellement et matériellement les saints Mystères. Une connaissance théologique profonde du sacrifice de la Messe les convaincra toujours plus qu'en cette réalité sublime se réalise toute la révélation, le mystère de la foi, I'achèvement des mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, toute l'efficacité de l'apostolat. 

4. Les membres non prêtres, les religieuses affiliées lorsque Dieu en suscitera, auront le culte des lieux et des objets servant à la liturgie. Ils auront le souci de contribuer à la splendeur de la liturgie par la musique, le chant et tout ce qui peut légitimement concourir à élever les âmes vers les réalités célestes, vers la Sainte Trinité, la compagnie des Anges et des Saints.

5. Depuis le concile Vatican II, le Saint Sacrifice de la Messe, la doctrine catholique et toute la vie de l'Église, sont attaqués par la hiérarchie libérale et moderniste. Parce que le sacerdoce catholique a le devoir essentiel de combattre le libéralisme et le modernisme dans la défense des droits divins violés, la Société écarte toute possibilité de régularisation canonique par voie d'accord bilatéral, reconnaissance unilatérale, ou de quelque façon que ce soit, tant que la hiérarchie catholique ne revient pas à la Tradition de l'Église.


 III - DE SODALITII OPERIBUS

1. Toutes les œuvres de formation sacerdotale et tout ce qui s'y rapporte, que les aspirants se destinent à être membres de la Société ou non. On veillera à ce que la formation atteigne le but principal : la sainteté du prêtre en même temps qu'une science suffisante. C'est pourquoi on ne négligera rien pour que la piété soit orientée et découle de la liturgie de la sainte Messe qui est le cœur de la théologie, de la pastorale et de la vie de l'Église. A cet effet il est souhaitable que la communauté du Séminaire soit annexée à une paroisse ou à un pèlerinage afin que les séminaristes s'exercent peu à peu à remplir les fonctions sacerdotales sous la direction de membres de la Société expérimentés et zélés. Conformément aux désirs et aux prescriptions si souvent renouvelés des papes et des conciles, la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin et ses principes philosophiques seront l'objet principal des études au Séminaire; ainsi les séminaristes éviteront avec soin les erreurs modernes, en particulier le libéralisme et tous ses succédanés. 

2. Un deuxième but de la Société est d'aider à la sanctification des prêtres, en leur offrant la possibilité de retraites, récollections. Les maisons de la Société pourraient être le siège d'associations sacerdotales, de tiers-Ordres, de périodiques ou revues destinées à la sanctification des prêtres. 

3. La Société cherchera à inculquer la grandeur et la noblesse des vocations d'auxiliaires pour le service de l'autel et tout ce qui s'y rapporte, participation à la liturgie, aux Sacrements, à l'enseignement du catéchisme et généralement pour tout ce qui vient en aide au prêtre, à son ministère paroissial au service des presbytères et des Séminaires. Les membres de la Société auront un soin spirituel particulier pour les personnes, religieuses ou non, qui se dévouent à cet idéal sous le patronage de la Sainte Vierge et de saint Joseph. 

4. Les écoles, vraiment libres de toutes entraves afin de dispenser une éducation totalement chrétienne à la jeunesse, seront encouragées et éventuellement fondées par les membres de la Société. C'est d'elles que sortiront les vocations et les foyers chrétiens. 

5. La Société viendra volontiers en aide aux prêtres âgés, infirmes et même aux infidèles.


 IV - DE DIVERSIS MODIS INHAERENDI SODALITIO

1. Bien qu'essentiellement cléricale, la Société reçoit aussi volontiers des aspirants non clercs, qui ont leurs statuts particuliers et font des vœux de religion. 

2. La Société accueille aussi des agrégés, prêtres ou laïcs, qui désirent collaborer au but de la Société et profiter de ses grâces pour leur sanctification personnelle. Après un minimum de deux années d'expérience dans une maison de la Société, ces personnes peuvent signer un engagement, sorte de contrat avec le Supérieur de district ou le Supérieur du Séminaire, précisant les conditions dans lesquelles ils sont acceptés. Ils gardent la disposition de leurs biens, mais s'engagent à se conformer à l'esprit de la Société dans leur usage. 

3. L'entrée dans la Société se réalise pour les clercs par l'engagement, publiquement exprimé devant le Supérieur Général ou son délégué et devant le Saint Sacrement, de demeurer fidèle aux statuts. Cet engagement ne peut avoir lieu avant une année de préparation dans une maison de la Société.

4. Les clercs durant leurs années de formation jusqu'au sous-diaconat feront des engagements annuels. A partir du sous-diaconat ils peuvent s'engager pour trois ans et après un nouveau réengagement de trois années s'engager définitivement. Pour les prêtres qui s'engageraient dans la Société ils doivent faire au moins un engagement de trois ans avant leur engagement définitif. Les frères selon leurs statuts particuliers, après six ans de vœux temporaires, soit deux fois trois années, font des vœux perpétuels. 

5. Les engagements sont renouvelés par tous les membres tous les ans à la fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre. Ceux qui renouvellent selon les règlements des statuts et ceux qui renouvellent par dévotion ne récitent que l'acte d'oblation. Seuls les premiers signent les actes. En ce jour de bénédiction, que tous les membres prêtres ou futurs prêtres demandent à la Vierge fidèle la grâce de la fidélité à leurs engagements et la grâce de la parfaite unité dans la charité pour toute la Société.


V - DE SODALITII ADMINISTRATIONE

[Normes transitoires: a) Le premier Supérieur Général sera S.E. Monseigneur Christian Jean Michel Faure, fondateur de la Société. Il exercera cette fonction pour la durée qu'il décide. Tant que la Société sera composée de moins de cinquante membres prêtres, les Supérieurs Généraux suivants seront désignés par Mgr. Faure, ou, à défaut de ce dernier, par une majorité absolue d'anciens Supérieurs Généraux. b) La fonction d’Assistants du Supérieur Général sera crée dès que la Société aura cinquante membres prêtres.]

1. Des fonctions dont les titulaires sont élus 

Le Supérieur Général et ses deux Assistants sont élus par le Chapitre Général pour quatre ans. Ils sont rééligibles. 
Le Supérieur Général doit être élu aux deux tiers des voix ; les assistants à la majorité absolue. Tous trois doivent être engagés définitivement dans la Société, être prêtres et avoir au moins quarante ans. 

2. Du Conseil Suprême

Il est créé un Conseil Suprême (CS) composé de trois clercs qui, dans la mesure du possible, devront être membres de la Société.
Après la fin du mandat de Mgr Christian Jean-Michel Faure, ce Conseil, statuant à la majorité, aura le pouvoir de destituer un Supérieur Général qui ferait dévier la Société vers des positions libérales ou qui adopterait un comportement nécessitant une telle mesure.
Le décret de destitution ne pourra faire l’objet d’un appel ou autre recours. Conjointement à la destitution, le Conseil devra nommer un Supérieur Général intérimaire qui pourra être l’un des membres du CS. Le décret de destitution ainsi que la nomination du Supérieur Général intérimaire devront être rédigés par écrit, datés et signés par les membres majoritaires du CS.
Dans un délai d’un mois à compter de la date du décret de destitution le Supérieur Général intérimaire devra convoquer un chapitre général afin d’élire un nouveau Supérieur Général. Ce chapitre devra se tenir dans un délai de trois mois à compter de la date de destitution.
Les membres du Conseil seront inamovibles. Les trois premiers membres du Conseil seront nommés par Mgr Faure. Chacun de ces Conseillers désignera son successeur soit par un document signé par lui-même et par trois témoins identifiés par leurs nom et prénom, sexe, date et lieu de naissance, nationalité, adresse et numéro de passeport ou de carte d'identité, soit par un avis écrit communiqué aux deux autres membres du Conseil. Quand un membre du CS nommera son successeur, il en informera les deux autres membres dans les plus brefs délais. Si un Conseiller décède sans avoir désigné son successeur, celui-ci sera nommé par les deux autres membres du Conseil. Si deux membres décèdent sans avoir désigné leurs successeurs, ceux-ci seront nommés par le Conseiller survivant. Ce qui est dit au sujet du décès vaut aussi pour d’autres motifs de vacance : non acceptation de la charge, démission, incapacité permanente, etc. Si l'un des Conseillers est nommé au poste de Supérieur Général, les deux autres Conseillers lui désigneront un remplaçant; mais lorsqu’il ne sera plus Supérieur Général -sauf s’il a été révoqué par le CS- il redeviendra ipso facto Conseiller, et son remplaçant ne le sera plus. Si deux Conseillers désignent le même clerc pour leur succéder,  celui-ci devra nommer un autre Conseiller le plutôt possible.

3. Du Chapitre Général 

Il se réunit tous les quatre ans pour les élections du Supérieur Général et de ses Assistants. Il a pour but également de vérifier si la Société applique consciencieusement les statuts et s'efforce d'en garder l'esprit. Qu'on se garde de faire des mises à jour ou innovations, sauf éventuellement sur le chapitre de l'administration, eu égard au développement de la Société.

4. Des membres du Chapitre Général 

- Le Supérieur Général sortant et ses deux Assistants, le Secrétaire Général et l'Econome Général.
- les Supérieurs de districts.
- les Supérieurs de Séminaires.
- les Supérieurs de maisons autonomes.
- Les évêques au service de la société.
- Les anciens Supérieurs Généraux.
- Seront ensuite désignés les membres les plus anciens de la Société ayant fait leur engagement définitif (en cas d'équivalence le plus âgé), jusqu'à concurrence de quarante membres, tant que la Société compte moins de mille membres prêtres. 

5. Des fonctions dont les titulaires sont désignés par le Supérieur Général après avis de ses Assistants pris en conseil 


- Secrétaire Général et Econome Général pour trois ans.
- Supérieur de district pour trois ans.
- Supérieur de grand Séminaire.
- Supérieur de maison autonome.
- Professeurs après avis du Supérieur.
- Directeur de l'année de spiritualité.
- Maître des novices-Frères.

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Par les Supérieurs de districts :
- assistant du district, économe du district et Supérieurs locaux après approbation du Supérieur Général.
- aux autres fonctions. 


6. Du Supérieur Général et de ses Assistants  

Le Conseil Général se compose du Supérieur Général et de ses deux Assistants.
Le Supérieur Général gouverne et administre la Société.
Il consulte ses Assistants pour les décisions d’importance. Les Assistants sont les conseillers du Supérieur Général ; ils ont une voix délibérative dans les affaires les plus importantes.
Le premier Assistant est vicaire général du Supérieur Général, c'est-à-dire, il le remplace en cas d'un empêchement ou de vacance.
[Norme transitoire : tant qu’il n'y a pas d'Assistants, le Secrétaire général sera vicaire général du Supérieur Général]
Il peut faire appel à des visiteurs des différents districts. Le Conseil Général provoquera les réunions des Supérieurs de districts, des Supérieurs de Séminaires, de maisons autonomes, et suscitera toute autre réunion utile au bien de la Société.
Le Supérieur Général et ses deux Assistants feront tout ce qu'ils jugeront utile pour préserver, entretenir et augmenter dans les cœurs de tous ceux qui ont des fonctions et de tous les membres de la Société une grande générosité, un profond esprit de foi, un zèle ardent au service de l'Église et des âmes. A cet effet, ils organiseront et dirigeront des exercices spirituels, des réunions qui aideront la Société à ne pas tomber dans la tiédeur, dans des compromissions avec l'esprit du monde.
Ils manifesteront dans leur attitude et leur vie quotidienne l'exemple des vertus sacerdotales. Ils favoriseront l'entretien d'une foi vive et éclairée par la constitution de bibliothèques bien munies des documents du magistère de l'Église, et par l'édition de revues ou périodiques susceptibles d'aider les fidèles à fortifier et à défendre leur foi catholique.
Ces directives valent aussi, mutatis mutandis, pour tous les Supérieurs et spécialement les Supérieurs de districts.

7. Le Secrétaire Général 

Le Secrétaire Général prend soin de la préparation et du compte rendu des réunions du Conseil Général. Il communique les décisions prises aux intéressés après les avoir soumises à la signature du Supérieur Général. Il a la responsabilité de la tenue des archives, des dossiers individuels des membres. Il a aussi la charge de rappeler la nécessité du renouvellement des engagements. Il le fait par l'intermédiaire du Supérieur de district ou de son secrétaire. Il veille à la tenue à jour des registres d'ordinations.

8. L'Econome Général 

L'Econome Général veille à ce que la situation légale des associations de la Société dans les divers pays soit normale. Là où les districts sont constitués il vérifie cette situation avec le Supérieur ou l'économe de district. Avant que le district ne soit constitué, il prépare et contrôle les associations avec les membres de ces associations. Il veille à la légalité des acquisitions dans ces régions, à la bonne gérance des fonds, des legs. Il gère les fonds de la Société, et les immeubles lui appartenant en dehors des districts. Les fonds sont constitués par les surplus des régions non encore constituées en district, par les dons et legs adressés directement à la Société. Il vérifie les comptabilités des districts.
Son rôle est donc :
- de gérer et contrôler les associations et fonds de la Société en dehors des districts.
- de vérifier les associations et comptabilités des districts dans ce domaine et de rendre compte au Supérieur Général et à son Conseil.
- Il n'a pas de pouvoir de décision.
- Il est consulté pour les nominations des économes de district.
- Il s'efforce d'établir une comptabilité simple et uniforme pour tous les districts.
- de même que pour les prieurés.
- Il veille aux problèmes d'assurances de tous genres.
- Il s'efforce dans tous ses rapports avec les responsables de la Société de leur inculquer à la fois. l'esprit de pénitence, de pauvreté et aussi de prudence. 

9. Des Supérieurs de Séminaires et du statut des Séminaires 

La formation sacerdotale étant le premier et le principal but de la Société Sacerdotale, la responsabilité de cette formation incombe au premier chef au Supérieur Général et à son Conseil. C'est lui, aidé de son Conseil, qui nomme les Supérieurs des Séminaires et les professeurs «ad nutum». C'est à lui de veiller par lui-même ou par des délégués à la bonne marche des Séminaires. Il pourvoit les Supérieurs des Séminaires des divers règlements qui leur facilitent leur tâche. Les Supérieurs des Séminaires ont ainsi une grande et noble fonction à remplir devant Dieu, devant Notre Seigneur, devant l'Église, pour leur gloire et pour le bien des âmes. C'est la seule fonction visible que Notre Seigneur a voulu remplir ostensiblement au cours de ses trois années de vie publique. Tout en accomplissant la formation des prêtres, ils doivent songer à la formation des futurs professeurs. 

- Acceptation des séminaristes 
Ils reçoivent les demandes de rentrées des séminaristes, à travers les Supérieurs des districts, qui leur soumettent les dossiers et leur exposent leur avis. Il est souhaitable que les candidats viennent faire un court séjour au Séminaire. Après examen et avis de ses collaborateurs, le Supérieur du Séminaire décide de l'admission, du refus ou du retard apporté à leur acceptation. Les candidats ne doivent pas avoir plus de 35 ans. 

- Dépendance au cours de la formation 
Durant le cours des années de formation, les séminaristes dépendent constamment et en premier lieu du Supérieur du Séminaire. Toutefois pour les vacances, il s'entendra avec les Supérieurs de district pour une utilisation profitable, selon le règlement du Séminaire. C'est aussi le Supérieur du Séminaire qui est le dernier responsable et qui décide. 

- Retard ou Renvoi 
C'est aussi le Supérieur, après avis de ses confrères, qui décide d'une prolongation d'études, ou du renvoi des séminaristes. Il avertit en ce cas le Supérieur de district et se concerte avec lui pour faciliter éventuellement son reclassement dans le laïcat.

- Séminaires tous internationaux 
Les Séminaires seront tous considérés comme internationaux, car il est souhaitable que des séminaristes d'autres nationalités y soient reçus, s'ils n'ont pas de difficulté pour la langue. Au cas où il s'agirait d'un candidat pour lequel existe déjà un Séminaire dans sa langue, il faudrait l'autorisation du Supérieur du district, qui prendra l'avis du Supérieur Général.

- Les Supérieurs de districts et les Séminaires 
Les Supérieurs de districts qui seront les premiers bénéficiaires de la formation des jeunes prêtres, devront porter un grand intérêt à leur recrutement, à leur formation. Ils intéresseront les fidèles à cette œuvre capitale, par des prières continuelles, par les cérémonies de première Messe, en en parlant dans leurs bulletins. 

- Pensions 
Ce sont eux aussi qui veilleront à trouver des bienfaiteurs pour acquitter le prix de la pension pour ceux qui ne peuvent pas la payer. Le jour où il faudrait ou construire ou agrandir le Séminaire qui est sur leur district ou qui forme leurs prêtres, ils s'efforceront d'aider le Supérieur Général et le Supérieur du Séminaire dans la réalisation de ces travaux. 

- Visites des séminaristes 
Les Supérieurs de districts peuvent certes s'intéresser à leurs séminaristes et les visiter. Toutefois ils doivent éviter tout ce qui pourrait gêner la tâche du Supérieur, mais au contraire tout faire pour la faciliter. Ils doivent se souvenir que l'Église n'a jamais préféré le nombre à la qualité. 

- Aide pastorale du Séminaire au district 
Les Supérieurs de Séminaire éviteront eux aussi tout ce qui pourrait gêner le Supérieur de district. Ils offriront au contraire volontiers dans la mesure du possible leurs services et ceux des professeurs prêtres pour aider à la pastorale du district - étant entendu que cette pastorale dépend en premier lieu du Supérieur du district. Ils éviteront de faire des appels à la générosité des fidèles sans l'autorisation du Supérieur du district. C'est aussi le Supérieur du district qui décide des quêtes à faire et de leur emploi, par conséquent des quêtes pour le Séminaire aussi. Cependant le Séminaire aura évidemment un compte auquel les bienfaiteurs qui le désirent pourront verser leurs offrandes. En ces choses délicates, que les Supérieurs se montrent désintéressés et généreux de part et d'autre, afin que la charité si souhaitable règne entre ceux qui sont les serviteurs du même Maître, Notre Seigneur Jésus-Christ. 

10. Du Supérieur de district 

- Il est désigné par le Supérieur Général en son conseil pour trois années renouvelables. Les limites de son district lui sont alors indiquées. 
- Il est évident que cette charge est une des plus importantes ; elle est semblable à celle que les provinciaux exercent sur leur province. C'est toute une région qui est confiée à leur apostolat. Il a à mettre en œuvre les talents et le zèle de ses confrères pour la réalisation de la tâche de la Société Sacerdotale.
- Il est donc responsable devant le Supérieur Général de la sage administration pastorale, spirituelle, temporelle de son district. Il se fait aider dès que possible par deux assistants, et par un économe de district qu'il présente au Supérieur Général pour nomination après avis de l'Econome Général. 
- Il présente à l'agrément du Supérieur Général les noms des Supérieurs de prieuré, puis nomme lui-même les adjoints. Il désigne aussi à leurs fonctions les Frères qui lui sont confiés.
- Il prépare les dossiers des aspirants au sacerdoce et les remet aux Supérieurs des Séminaires qui décident des acceptations. 
- Il organise peu à peu la fondation des prieurés, des maisons pour les exercices spirituels. Il veille à la bonne organisation pastorale, spirituelle et temporelle des communautés selon les statuts et l'esprit de la Société Sacerdotale.
- Toutefois pour la fondation ou la fermeture d'un prieuré, il demande l'autorisation du Supérieur Général. 
- Il s'efforce de constituer des communautés d'au moins trois membres ou agrégés de la Société.
- Il organise aussi la constitution de communautés de religieuses de la Société avec les Supérieurs des prieurés et l'accord de la Supérieure Générale.
- Il supervise tous les bulletins et toutes les publications faits dans son district. Il accorde les autorisations, avec prudence et discrétion, pour des interviews à la presse, à la radio ou T.V. Tous les rapports avec les autorités civiles doivent passer par son intermédiaire, ainsi qu'avec les autorités ecclésiastiques. 
- Il accorde les ouvertures de compte, les dépôts en banque pour les fonds des prieurés et du district. Pour une dépense de plus de 30 000 F.S. il doit se pourvoir de l'autorisation du Supérieur Général. 
- Il veille à la santé spirituelle et corporelle de ses collaborateurs et s'occupe, en accord avec le Supérieur du Séminaire, des vacances des séminaristes et s'il le juge nécessaire fait un compte-rendu à ce sujet au Supérieur du Séminaire. 
- Il organise des exercices spirituels pour les prêtres, Frères, agrégés de son district. Aux Supérieurs de district sont assimilés les Supérieurs de maisons autonomes, qui sont des districts en formation. 

11. Des Supérieurs et particulièrement des Supérieurs locaux 

En complément de ce qui a été dit ci-dessus, quelques directives spéciales aideront les Supérieurs locaux à bien remplir leur fonction qui est essentielle à l'efficacité de l'apostolat et au bon esprit de la Société.
Un de leurs soucis majeurs doit consister dans le bon ordre de la communauté, facilitant l'œuvre apostolique réalisée par la communauté. Pour cela ils veilleront à ce que les heures des exercices communs soient connues de tous par affichages et par un signal qui avertisse les membres, Pères, Frères, agrégés. Les prières de communauté ont lieu en commun, même lorsqu'il n'y a que deux membres présents.
Les Supérieurs veillent à ce que les lieux de communauté : la chapelle spécialement, mais aussi la salle à manger, la salle de réunion, détente, bibliothèque, soient propres et suffisamment aménagés.
S'ils s'occupent de l'économat, ils veillent à l'hygiène des aliments et de la cuisine.
Ils répartissent les charges aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la communauté.
Ils ont soin de diriger et faciliter le travail des frères et employés de maison. Ils s'efforceront d'aider à la sanctification des Frères et employés de maison.
C'est dans la liturgie véritable et dans la prière commune que se forgeront l'unité et la charité de la communauté.
Les Supérieurs locaux auront aussi une attention spéciale pour les vocations de prêtres, Frères, religieuses. Ce sont eux aussi qui sont responsables de l'aumônerie des religieuses de la Société s'il se trouve une communauté sur le territoire du prieuré.
Ce sont eux surtout qui feront la preuve de la fondation providentielle de la Société par son rayonnement surnaturel, de paix, de sérénité, de force dans la joie, de totale confiance dans Notre Seigneur et Sa Sainte Mère, dans l'attachement indéfectible à l'Église Romaine et au Successeur de Pierre agissant en vrai Successeur de Pierre, dans le respect des évêques fidèles à la grâce de leur sacre.
Ils auront pour le Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ une dévotion sans limite à la mesure de l'infinité de Son Règne : sur les personnes, les familles, les sociétés. S'ils doivent manifester une option politique, ce sera toujours dans le sens de ce Règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ils répandront cette dévotion par le véritable sacrifice de la Messe et par la dévotion au Sacrement de l'Eucharistie, ainsi que par la dévotion à la très Sainte Vierge Marie.


VI - DE SODALIUM VIRTUTIBUS

(Ce chapitre n'indique que les orientations essentielles. Un directoire spirituel et pastoral plus développé sera rédigé à l'intention des membres de la Société). 

1. Un grand amour de Dieu, de la Trinité Sainte, embrasera le cœur des membres de la Société. Cette charité devra être telle qu'elle engendre naturellement la virginité et la pauvreté, qu'elle suscite constamment le don de soi-même par la foi et l'obéissance prompte, généreuse et aimante.
2. Cette charité suscitera la faim et la soif de la vertu de justice rendant d'abord à Dieu ce qui Lui est dû par la vertu de religion. Les dispositions intérieures de dévotion, d'adoration, d'oraison les aideront à accomplir avec la plus grande perfection l'Acte de la prière chrétienne, le plus sublime : le saint sacrifice de la Messe.

3. La charité envers Jésus dans l'Eucharistie et envers Sa Sainte Mère toujours présente à son Offrande incitera les membres de la Société à une ardente dévotion à l'Eucharistie et à la Vierge Marie, dans sa Compassion à Jésus Prêtre et Victime pour la rédemption de nos péchés. 

4. Alimentée par cette prière intérieure constante, la charité envers le prochain se manifestera dans toute la vie apostolique des membres de la Société. Avides du désir de sauver les âmes, ils accepteront avec joie toutes les contradictions, humiliations, épreuves à la suite de Notre Seigneur. Comme Lui ils gagneront les âmes par l'humilité, la douceur, la discrétion, la magnanimité. Dans l'accomplissement des œuvres apostoliques, ils s'efforceront d'être des instruments dociles de l'Esprit-Saint pour transmettre la vie éternelle aux âmes.

5. Cette charité envers le prochain se manifestera d'abord vis-à-vis des Supérieurs par une soumission généreuse et un respect constant, et vis-à-vis des membres de la communauté par un esprit de service spontané, par l'oubli de soi, par une grande simplicité et franchise, par une humeur toujours égale et une joie communicative, enfin et surtout par le désir de la sanctification de tous et de chacun. 

6. La vertu de religion, le détachement de ce monde s'expriment aussi dans la tenue extérieure. L'habit des membres de la Société est la soutane. La soutane est un témoignage, une prédication ; elle éloigne les esprits mauvais et ceux qui leur sont soumis, elle attire les âmes droites et religieuses. Elle facilite beaucoup l'apostolat. Les Supérieurs sont juges de l'usage du clergyman noir avec col romain dans les pays où il est porté depuis très longtemps comme dans les pays anglo-saxons. Plus l'impudence et la concupiscence de la chair envahissent la société, plus la présence de la soutane s'avère nécessaire. 

7. La pauvreté qui est un effet immédiat de la vertu de charité engage fortement à se libérer de toute dépense ou de l’objet inutile. C'est pourquoi les membres de la Société éviteront de prendre une habitude de fumer qui devient un esclavage. Ils auront le souci de rompre avec les habitudes du monde devenu esclave de la radio, de la télévision, des vacances et des loisirs coûteux. C'est pourquoi il n'y aura pas de poste de télévision dans nos communautés. Quelques journaux choisis, une sélection de revues nous renseigneront suffisamment sur les événements utiles à connaître. Notre vraie télévision est le tabernacle où réside Celui qui nous met en communication avec toutes les réalités spirituelles et temporelles. Dans le choix des véhicules qui nous seraient nécessaires pour notre fonction ou pour notre apostolat, on se montrera modeste.


VII - DE SODALIUM SANCTIFICATIONIS MEDIIS ORDINARIIS

1. Pour croître quotidiennement dans ces vertus, dans l'union à Dieu dans la soumission à l'esprit de Notre Seigneur, les membres auront à cœur de ne jamais omettre de célébrer ou d'assister au saint sacrifice de la Messe, hors le cas de force majeure. Ils regarderont comme une grâce privilégiée de servir la sainte Messe. 

2. Dans les communautés il y aura habituellement quatre temps de prière en commun : le premier est celui du matin qui comprend la récitation de Prime (ou de Laudes les dimanches et jours de fêtes d'obligation), I'oraison, la sainte Messe et l'action de grâces. Les prêtres, en ajoutant le temps nécessaire, pourront utilement réciter une partie de leur Bréviaire au cours de ce premier temps. 

3. Le deuxième temps de prière aura lieu, autant que possible, avant le repas de midi : on y récitera l'heure de Sexte. Le troisième aura lieu, autant que possible, avant le repas du soir, comprenant le chapelet, les prières à saint Michel Archange et à saint Joseph. Au début de cette demi-heure de prière, on recommandera les bienfaiteurs et les intentions particulières. 

4. Le quatrième temps sera celui des Complies, après le repas du soir, chantées autant que possible ou psalmodiées. Une oraison libre est conseillée à ce moment, toujours en présence du Saint Sacrement. Les Complies pourraient avoir lieu soit immédiatement après le repas, soit après une récréation, mais jamais avant le repas. La récréation ne doit jamais avoir lieu après cette prière du soir, après laquelle le silence doit être observé avec plus de soin. 

5. Les Supérieurs veilleront à exposer souvent le Saint Sacrement au cours du troisième temps de prière, ou à d'autres moments favorables, afin de donner l'occasion à la communauté d'adorer le Saint Sacrement. 

6. On se souviendra que rien n'édifie les fidèles comme l'exemple de la prière des prêtres. Il est donc instamment conseillé de faire ses prières à l'Église. S'il y a quelque réunion le soir, elle aura lieu avant ou après et l'on invitera les participants à la prière de communauté. 

7. On se confessera tous les quinze jours. On aura en grande estime ce sacrement tant pour soi que pour les fidèles. Les saints prêtres ont passé leur vie au confessionnal. C'est là que se réalise particulièrement l'efficacité du Sacrifice de la Croix selon la parole de Notre Seigneur: « Nunc judicium est mundi, nunc princeps hujus mundi ejicietur foras» (Jn Xll, 31). La pastorale du sacrement de pénitence a une importance capitale pour la sanctification d'une paroisse et pour l'éveil des vocations. 

8. La retraite annuelle de six jours doit être une retraite organisée et non individuelle. Le choix des prédicateurs et des lieux doit être l'objet d'un soin particulier. L'ambiance de silence, du vrai culte liturgique, la fermeté de la foi et de la doctrine du prédicateur aideront à procurer un véritable renouveau spirituel.


VIII - DE SODALIUM SANCTIFICATIONIS MEDIIS PECULIARIBUS

1. Avant de devenir membres de la Société, les aspirants ont une année scolaire de spiritualité à accomplir, au cours de laquelle ils s'efforceront de rendre à Notre Seigneur la place qui Lui revient dans leurs âmes et dans toute leur personne. A cet effet ils remplissent leur intelligence de Sa lumière par la lecture méditée de l'Evangile, des Pères, des auteurs spirituels. La liturgie, le chant grégorien, la musique, le latin seront aussi l'objet de leurs études. Cependant cette année doit avoir surtout pour but une véritable conversion, une restauration de l'ordre par l'éloignement des mauvaises habitudes et l'acquisition des vertus naturelles et surnaturelles grâce à la vigilance et à l'oraison. La connaissance mystique et théologique de la sainte Messe accroîtra leur dévotion pour ces saints Mystères, pour la Vierge Marie co-rédemptrice et médiatrice. 

2. L'emploi du temps et les études pourront faire l'objet d'une certaine diversité suivant que les aspirants sont déjà prêtres, se destinent à la prêtrise ou non. 

3. A la maison principale ou dans une autre désignée à cet effet existera une communauté à caractère plus contemplatif, adonnée à la célébration de la sainte Messe, à l'adoration du Saint Sacrement, à des prédications de retraites sur place, à l'audition des confessions. Quelques membres, avec l'agrément du Supérieur Général, pourraient être attachés à cette communauté d'une manière définitive. Tous ceux qui le souhaiteraient pourraient avec la même autorisation venir passer une année ou deux dans cette communauté afin d'accroître leur sanctification et leur ferveur. Cette communauté doit être la base solide et le paratonnerre de la Société. Elle doit permettre à la Société de garder toujours sa véritable fin qui est la sanctification du sacerdoce, sa dévotion essentielle au saint sacrifice de la Messe et à la sainte Passion de Notre Seigneur, sa fermeté doctrinale, son véritable zèle pour le salut des âmes. 

4. L'année de spiritualité trouverait dans cette communauté sa place normale. Ainsi on pourrait donner à la liturgie une splendeur qui aiderait vraiment les âmes à s'élever vers Dieu. La diversité des âges, des expériences donnerait l'occasion de l'exercice de la charité fraternelle et permettrait en vérité de dire : «O quam bonum et jucundum habitare fratres in Unum».


IX - DE MUTATIONE STATUUM

Les statuts de la Société pourront être réformés par S.E. Mons. C.J.M. Faure à tout moment. Le Chapitre général peut également modifier les statuts. Pour cela il faudra compter sur le vote d’au moins trois quarts des membres et en outre, avec le vote favorable du Supérieur Général.


ANNEXE : QUELQUES DIRECTIVES AU SUJET DE L'USAGE DES BIENS DE LA SOCIÉTÉ

Si l'on peut définir l'esprit que doivent avoir à ce sujet les membres de la Société, on le résumerait dans deux dispositions qui peuvent sembler contradictoires, mais qui pourtant se complètent :

- avoir le cœur large, éloigné de toute avarice, de tout attachement exagéré à ce qui est l'objet de la concupiscence du monde et en conséquence savoir faire l'aumône, la charité, d'abord envers les siens, c'est à dire envers la Société, savoir s'entraider.
- d'autre part avoir le souci de gérer avec sagesse des biens qui ne nous appartiennent pas et qui nous ont souvent été donnés par des personnes qui se sont privées pour nous venir en aide.

Contredire ces attitudes de charité et de justice, c'est éloigner de nous les bénédictions de Saint Joseph à qui nous devons sans doute les extraordinaires grâces temporelles qui permettent le développement de nos œuvres.
Cet esprit aidera efficacement la Société à une entraide fraternelle. Il nous fera éviter les ingérences indiscrètes dans le domaine des autres prieurés, et nous encouragera par contre à favoriser le développement du district et de la Société et l'aide aux vocations.

Quelques directives pratiques


- Les membres d'une communauté ou d'un prieuré doivent avoir à cœur de parvenir par leur travail apostolique à équilibrer le budget de la communauté, c'est-à-dire couvrir les dépenses ordinaires et entretiens courants de la propriété.
- De plus, il serait souhaitable et convenable de pouvoir remettre à chaque prêtre, chaque mois, en plus de ses honoraires de Messe, une somme correspondante à 120 dollars ou 200 F.S. en lui réglant de plus ses frais ordinaires de voyages apostoliques; mais ceci à la seule condition que les prêtres remettent au Supérieur ou à l'économe tout ce qu'ils reçoivent à l'occasion de leur ministère, sans exception.
- Pour parvenir à cette solution, le Supérieur s'entendra avec les groupes desservis pour qu'une quête par mois soit faite uniquement pour le prieuré, en plus de la somme reçue pour le service apostolique, chaque dimanche.
- II demeurera en contact avec les bienfaiteurs par un bulletin ou feuille mensuelle afin de les tenir informés sur tout ce qui concerne le prieuré, le district, le Séminaire.
- Si dans les débuts la solution s'avère difficile, il fera appel au Supérieur de district.
- II est souhaitable que chaque prêtre ait son véhicule.
- Les Frères, étant religieux, doivent remettre tous les dons au Supérieur et ils sont entièrement entretenus par le budget de la communauté.
- Le Supérieur, ou l'économe, s'efforcera d'utiliser au mieux la propriété pour diminuer les frais, sans toutefois l'aliéner.


TRANSLATION OF THE STATUTES TO ENGLISH



STATUTES OF THE PRIESTLY SOCIETY OF THE APOSTLES OF JESUS AND MARY


PREFACE


After several months of reflection, we are able to promulgate the final statutes of the SAJM.

The statutes of the SAJM intend to keep intact the spirit of the statutes given by Mgr Lefebvre to the FSSPX. In addition, they aim to preserve the letter as much as possible in the current circumstances.

Thus, some articles of the statutes of the SSPX which have become anachronistic have been removed, for example those that relate to some coordination with the diocesan clergy (Chap. III, No. 5, Chap IV, No. 1 and No. 2).

We also felt it necessary to add some rules to protect the new congregation from the danger of deviation to one side or the other, such as the absolute prohibition of an agreement with liberal and modernist Rome (Chap. II, No. 5) or the dismissal standards of the Superior General (Chap. V, No. 2). If there had been similar provisions in the statutes of the SSPX, it might have prevented the Fraternity from becoming involved in the serious deviation we are witnessing today.

We have added rules on the amendment of the statutes (Chap. IX) which are not in the SSPX statutes.
Finally, the statutes contain various transitional provisions, made necessary because it is a congregation in the course of formation which obviously cannot depend on the Roman authorities, who try to destroy the Church.

The Catholic Church is hierarchical and monarchical by divine institution. It will never change, no matter how deep the crises it goes through in history. Thus, these two properties must be maintained in any truly Catholic congregation, without yielding to the temptation to mitigate them for fear that, misusing them, the Superiors will divert the congregation, as is currently happening in the SSPX. It is not permitted to innovate in this area, and especially not in a liberal way that would weaken the principle of authority.

May these statutes help members to be faithful followers of Jesus and Mary. In Jn. XVII, 17, Our Lord addresses this prayer to his Father for his disciples: “Sanctifica eos in Veritate. Sermo tuus Veritas est”. He also teaches us that charity comes from the knowledge of the true Faith: eternal, supernatural life begins here below with the knowledge of the Father and the Son -work of the Holy Spirit- which becomes divine life in the soul of those who believe and become "participants in the divine nature" (II Pe, I, 4).

"Euntes ergo docete omnes gentes" (Mt XXVII, 19)


+ Christian Jean Michel Faure

Avrillé, November 21, 2017, on the feast of the Presentation of the Blessed Virgin Mary.

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STATUTES OF THE PRIESTLY SOCIETY OF THE APOSTLES OF JESUS AND MARY

Statutes approved by Bishop Jean Michel Faure.
The text is based on the statutes of the FSSPX, version of Christmas 1976, enhanced by the General Chapter of September 1982.
http://laportelatine.org/quisommesnous/statuts/statuts.php



I - DE SODALITII DEDICATIONE

1. The Priestly Society of the Apostles of Jesus And Mary Society is a priestly society of common life without vows, after the example of the Societies of Foreign Missions. Nevertheless, it is founded in a spirit of profound Faith and perfect obedience, following in the wake of the Divine Master.

2. The Society is essentially apostolic, because such is the Sacrifice of the Mass and because, as a rule, the members will have to exercise an exterior ministry. They will live with the conviction that the whole efficacy of their apostolate flows from the Sacrifice of Our Lord, which they offer daily.

3. The Society is placed especially under the patronage of Jesus, the High Priest. For Our Lord’s whole existence was and remains priestly, and the Sacrifice of the Cross was the reason for His Incarnation. Thus the life of the Society’s members, for whom “Mihi vivere Christus est” is a reality, is entirely directed towards the Sacrifice of the Mass which prolongs Our Lord’s Sacred Passion,

4. It is also under the aegis of Mary, Mother of the Priest par excellence, and through Him Mother of all priests, in whom she forms her Son. She reveals to them the profound motives for their virginity, a condition for the flowering of their Priesthood.


II - DE SODALITII FINE

1. The Society's purpose is the priesthood and all that pertains to it and nothing but what concerns it; i.e., the priesthood as Our Lord Jesus Christ willed it when He said, "Do this for a commemoration of me.

2. The Society must therefore orient the priest towards — and have him concretize in his daily life what is essentially his reason for being: the Holy Sacrifice of the Mass, with all that it means, all that flows from it, and all that complements it.

3. The Society's members will therefore have a true and continual devotion towards their Holy Mass, towards the Liturgy which enshrines it, and towards everything which contributes to make the Liturgy more expressive of the Mystery accomplished in it. They will be anxious to leave nothing undone in preparing spiritually and materially for the Sacred Mysteries. A profound theological knowledge of the Sacrifice of the Mass will convince them always more firmly-that the whole Revelation, the Mystery of Faith, the completion of the Mysteries of the Incarnation and Redemption, and the whole efficacy of the apostolate are accomplished in this sublime reality.

4. Members who are not priests, and affiliated sisters when God raises them up, will have a devotion to the places and objects used in the Liturgy. They will diligently enhance the splendor of the Liturgy through music, singing, and all that can legitimately contribute to raising souls towards the realities of Heaven, towards the Holy Trinity, and towards the company of the Angels and the Saints.

5. Since the Second Vatican Council, the Holy Sacrifice of the Mass, Catholic doctrine and the whole life of the Church, have been attacked by the liberal and modernist hierarchy. Because the Catholic priesthood has the essential duty to fight liberalism and modernism in the defense of the divine rights violated, the Society rejects any possibility of canonical regularization by bilateral agreement, unilateral recognition, or in any way whatsoever, as long as the Catholic hierarchy does not return to the Tradition of the Church.


III - DE SODALITII OPERIBUS

1. They include all the works necessary for the formation of priests and whatever pertains thereto, whether the candidates be destined to be members of the Society or not. Care must be taken that the training attains its main objective: the priest's holiness, together with sufficient knowledge. Nothing, therefore, will be left undone so that piety may be directed towards and flow from the Liturgy of the Holy Mass, which is the heart of theology, of pastoral activity, and of the Church's life.
For this reason it is desirable that the seminary community be connected with a parish or a shrine, so that the seminarians may gradually gain experience in the performance of priestly duties under the guidance of experienced and zealous members of the Society.
In accordance with the wishes and prescriptions so often renewed by popes and Councils, the Summa Theologica of St. Thomas Aquinas and its philosophical principles will be the main subject of study at the seminary. The seminarians will thus carefully avoid modern errors, particularly Liberalism and all its substitutes.

2. The second purpose of the Society is to assist priests in their sanctification by providing them with opportunities for retreats and recollections. The Society's houses could be headquarters for priestly associations, for third orders, for periodicals and magazines dedicated to the sanctification of priests.

3. The Society will seek to inculcate a sense of the greatness and nobility of the vocation of assistant in the service of the altar and all that is related to it: participation in the Liturgy, in the Sacraments, in the teaching of catechism and more generally in all that helps the priest in his parish ministry, the housework in rectories and seminaries. The Society's members will take particular spiritual care of persons, whether religious or not, who dedicate themselves to this ideal under the patronage of the Blessed Virgin and St. Joseph.

4. Schools, really free from any constraint so as to be able to give a thoroughly Christian education to the young, will be fostered and even founded by members of the Society. From these schools will come vocations and Christian homes.

5. The Society will willingly come to the assistance of aged, infirm, and even unfaithful priests.


IV - DE DIVERSIS MODIS INHIERENDI SODALITIO

1. Although essentially clerical, the Society also gladly welcomes non-clerical aspirants, who have their own special statutes and take religious vows.

2. The Society also welcomes associates, whether priests or laymen, who wish to collaborate in working for the Society's purpose and to profit by its grace for their personal sanctification. After a minimum of two years' experience in a house of the Society, these persons may sign an engagement, a sort of contract with the District Superior or the Seminary Rector, specifying the conditions under which they are accepted. They may freely dispose of their possessions, but agree to conform to the Society's spirit in their use.

3. For clerics, entrance into the Society is accomplished by the engagement to remain faithful to the statutes publicly expressed before the Superior General or his delegate, and in front of the Blessed Sacrament.  This engagement cannot take place before a year's preparation in a house of the Society. 

4. Clerics during their years of training up to the subdiaconate, will make annual engagements. After the subdiaconate they may bind themselves for three years and, after a three-year renewal of the engagement, bind themselves permanently.  Priests who join the Society must make at least a three-year engagement before binding themselves permanently. The brothers, according to their particular statutes, after three years of annual vows and six other years of either annual vows or three-year vows take their final vows.

5. Engagements are renewed by all the members every year on the feast of the Immaculate Conception, December 8th. Those who renew according to the regulations in the statutes and those who renew out of devotion recite only the act of oblation. Only the former sign the acts.  On this blessed day, let all the members, priests or future-priests, ask the Virgin Most Faithful for the grace of fidelity to their engagements and the grace of perfect unity in charity for the whole Society.

V - DE SODALITII ADMINISTRATIONE

[Provisional norms: A) The first Superior General will be H.E. Bishop Jean Michel Faure, founder of the Society. He will perform this function for the duration he decides. As long as the Society is composed of less than fifty member priests, subsequent Superiors General will be appointed by Mgr. Faure, or, in the absence of the latter, by an absolute majority of former Superiors General. B) The function of Assistants of the Superior General will be created as soon as the Society has fifty member priests.]

1. Elective Offices

The Superior General and his two Assistants are elected by the General Chapter for four years. They may be re-elected.
The Superior General must be elected by a two-thirds majority, the Assistants by an absolute majority. All three must have made their final engagement in the Society, be priests, and be at least thirty years old.

2. The Supreme Council

There is created a Supreme Council (SC) composed of three clerics who, as far as possible, should be members of the Society.
After the end of the mandate of Bishop Christian Jean-Michel Faure, this Council, acting by a majority, will have the power to dismiss a Superior General who divert the Society to liberal positions or adopt a behavior requiring such a measure.
The dismissal decree can not be made the object of an appeal or other recourse. In conjunction with the dismissal, the Council will have to appoint an Acting Superior General who can be one of the members of the SC. The impeachment decree and the appointment of the Acting Superior General must be in writing, dated and signed by a majority of the members of the SC.
Within one month from the date of the decree of dismissal, the Acting Superior General will have to convene a general chapter to elect a new Superior General. This chapter must take place within three months of the date of dismissal.
The members of the Council will be irremovable. The first three members of the Council will be appointed by Bishop Faure. Each of these Councilors will designate his successor either by a document signed by the Councilor and by three witnesses identified by their surname and first name, sex, date and place of birth, nationality, address and passport or identity card number, or by a written notice sent to the other two members of the Council. When a member of the SC appoints his successor, he will inform the other two members as soon as possible. If a Councilor dies without having designated his successor, he will be appointed by the other two members of the Council. If two members die without having designated their successors, they will be appointed by the surviving Councilor. What is said about death also applies to other reasons for vacancy: non-acceptance of the office, resignation, permanent incapacity, etc. If one of the Councilors is appointed to the post of Superior General, the two other Councilors will appoint a replacement; but when he is no longer Superior General -unless he has been dismissed by the SC- he will become ipso facto Counselor, and his replacement will no longer be. If two Councilors designate the same cleric to succeed them, he will have to appoint another Counselor as soon as possible.

3. The General Chapter

It meets every four years for the election of the Superior General and his Assistants. It also has as its purpose to examine whether the Society is conscientiously applying the statutes and striving to keep their spirit. Let them be careful not to introduce updates or innovations, unless on occasion in the chapter on administration, in consideration of the Society's growth.

4. Members of the General Chapter
-The outgoing Superior General and his two Assistants; the Secretary General and the General Bursar.
-District Superiors.
-Seminary Rectors.
-Superiors of autonomous houses.
-The bishops at the service of the Society.
-Former Superior Generals.
-Then are designated the priest members of longest standing in the Society who have made their definitive engagement (and in the case of equality, the eldest in years of ordination, then by physical age), up to 40 members, so long as the Society has fewer than 1,000 member priests.
5. Appointed Office-Holders by the Superior General after consultation with his Assistants in Council
-The Secretary General and the General Bursar, for three years.
-District Superiors, for three years.
-Rectors of major seminaries.
-Superiors of autonomous houses.
-Professors, after consultation with the Rector.
-Rector of the year of spirituality.
-Master of Novices for the brothers.
By District Superiors:
The District Assistant(s), the District Bursar, and local superiors, after approval by the Superior General.
-Other charges.

6. The Superior General and his Assistants

The General Council is composed of the Superior General and his two Assistants. 
The Superior General governs and administers the Society.
He consults his Assistants for important decisions.  The Assistants are the Superior General's advisers; they have a deliberative voice in the most important affairs. 
The First Assistant is Vicar General of the Superior General, i.e., he replaces him in case he is prevented from fulfilling his office or if the office of Superior General is vacant.
[Provisional norm: as long as there are no Assistants, the Secretary General will be Vicar General of the Superior General]
The General Council may call upon the services of visitors from various Districts. The General Council will call for meetings of the District Superiors, the Seminary Rectors, and superiors of autonomous houses, and will set up any other meeting useful for the good of the Society.
The Superior General and his two Assistants will do all they judge useful to preserve, foster, and increase a great generosity, a profound spirit of Faith, and a burning zeal in the service of the Church and of souls in the hearts of all those in charge and of all the other members of the Society.
To this end they will organize and direct spiritual exercises, and meetings which will help to save the Society from lapsing into tepidity, and into compromises with the spirit of the world. They will give an example of priestly virtues in their attitudes and their daily lives.
They will foster a lively and enlightened faith by providing libraries well stocked with the documents of the Church's Magisterium and by publishing magazines or periodicals liable to help the faithful to strengthen and defend their Catholic Faith.
These directives hold also, mutatis mutandis, for all superiors and especially for District Superiors.

7. The Secretary General

The Secretary General sees to the preparation and the reports of the meetings of the General Council. He informs the concerned parties of the decisions taken, after having submitted them to the Superior General for his signature.
He is responsible for keeping the records and the individual files of the members. He is also in charge of reminding the members that they have to renew their engagements. He does so through the District Superior or his secretary. He makes sure that the ordination records are kept up to date.

8. The General Bursar
The General Bursar ensures that the legal situation of the Society's associations in the various countries is normal. Where districts have been set up, he examines this situation with the District Superior or Bursar.
Before the district has been set up, he prepares and moderates the associations together with the members of these associations. He looks after the legality of acquisitions in these regions and the proper administration of funds and legacies.
He administers the Society's funds and the real estate belonging to it outside the districts. The funds consist of the surpluses from regions not yet organized as districts, and of gifts and legacies bestowed directly on the Society. He verifies the financial records of the districts.
Consequently, his role is:
-to manage and control the Society's associations and funds outside the districts.
-to check the associations and financial records of the districts in this domain, and to give an account to the Superior General and to his Council.
-He has no decision-making power.
-He is consulted for the appointments of District Bursars.
-He strives to establish a simple and uniform accounting method for all the districts as well as for the priories.
-He looks after insurance problems of all kinds.
-Through all his relationships with those in charge in the Society, he tries to inculcate in them the spirit of penance and of poverty, and also of prudence.

9. Seminary Rector and the Status of Seminaries

Since priestly training is the first and main purpose of the Priestly Society, responsibility for this training is incumbent primarily on the Superior General and on his Council.  With the help of his Council, it belongs to him to appoint Seminary Rectors and Professors "ad nutum. He must see to the good running of the seminaries either personally or through delegates. He provides Seminary Rectors with various regulations to make their task easier.  Seminary Rectors thus have a great and noble duty to fulfill before God, before Our Lord, before the Church, for their glory and the good of souls. It is the only visible function that Our Lord saw fit to perform openly during His three years of public life.  While taking care of the formation of priests, they must also keep in mind the formation of future professors.

Acceptance of Seminarians:
They receive requests for enrollment in the seminary through the District Superiors, who submit the files and express their opinions. It is desirable that candidates come for a short stay at the seminary. After examination and consultation with his collaborators, the Seminary Rector decides to admit or refuse them or to postpone their admission.  Candidates must not be more than thirty-five years old.

Dependance During Seminary Training:
Throughout their years of training, seminarians are constantly and in the first instance dependent upon the Seminary Rector. For their vacations, however, the latter will consult with the District Superiors for a profitable use of them, according to the regulations of the seminary. The Seminary Rector has the final responsibility and makes the decision.

Prolongation of Studies or Dismissal:
The Rector also decides, after consulting with his colleagues, to prolong the studies of some or to dismiss others. In the latter case, he notifies the District Superior and arranges with him to facilitate, if need be, their reintegration into the lay state.

All Seminaries are International:
The seminaries will all be considered international, for it is desirable that seminarians from other nationalities be received in them, if they have no difficulty with the language. In the case of a candidate for whom a seminary already exists in his language, authorization should be sought from the District Superior, who will consult with the Superior General.

District Superiors and the Seminaries:
District Superiors, being the first to benefit from the training of young priests, must take a great interest in their recruitment and training. They will interest the faithful in this capital work through continual prayers, through First Mass ceremonies, and by speaking about it in their bulletins.

Board and Tuition:
District Superiors also will try to find benefactors to pay for the board and tuition of those who cannot pay for it themselves.
When the seminary which is in their district or trains their priests has to be built or enlarged, District Superiors will strive to help the Superior General and the Seminary Rector for the achievement of the construction.

Visits to the Seminarians:
District Superiors may certainly take an interest in their seminarians and visit them. Nevertheless, they must avoid whatever might hamper the work of the Rector; on the contrary, they must facilitate it in every way. They must bear in mind that the Church has never preferred quantity to quality.

Pastoral Assistance from the Seminary to the District:
Seminary Rectors, on their part, will avoid whatever might hamper the District Superior. On the contrary, as far as possible, they will gladly offer their own services and those of their priest-professors to help in the pastoral work of the district, it, being understood that this pastoral work rests first of all with the District Superior. They will refrain from appealing to the generosity of the faithful without the authorization of the District Superior. It is the District Superior who determines the collections to be taken up; and their use. Consequently he also determines the collections for the seminary.
Nevertheless, the seminary will, of course, have a bank account into which benefactors who so desire may deposit their offerings.

10. De District Superior

- He is appointed by the Superior General in his Council for a renewable three-year term. The limits of his district are indicated to him at that time.
- This office is evidently one of the most important; it resembles that exercised by Provincials over their provinces. For a whole region is entrusted to their apostolate. He must put to good use the talents and zeal of his fellow priests for the accomplishment of the Priestly Society's work.
- He is responsible, therefore, to the Superior General for the wise pastoral, spiritual, and temporal administration of his district. As soon as possible, he seeks the help of two assistants and of a District Bursar, whom he presents to the General Superior for appointment after consultation with the General Bursar.
- He submits the names of priory superiors to the Superior General for his approval and then he himself appoints their assistants. He also gives their assignments to the brothers entrusted to him.
- He prepares the files of aspirants to the priesthood and consigns them to the seminary rectors, who decide upon the acceptance.
- Little by little, he organizes the foundation of priories and houses for spiritual exercises. He looks after the pastoral, spiritual, and temporal good order of the communities, according to the statutes and spirit of the Priestly Society.
- Nevertheless, for the foundation or closing of a priory he asks an authorization from the Superior General.
- He strives to set up communities of at least three members or associates of the Society.
- He also organizes the establishment of communities of Sisters of the Society, together with the priory superiors and the agreement of the Sisters' Superior General.
- He supervises all bulletins and publications issued in his district. He grants authorizations for interviews with the press, radio, or television, with prudence and discretion. All dealings with the civil authorities must pass through him, as must also those with ecclesiastical authorities.
- He authorizes the opening of accounts, the depositing in banks of the funds of priories and of the district. For an expenditure of more than 30,000 Swiss francs, he must obtain an authorization from the Superior General.
- He watches over the spiritual and bodily health of his collaborators; and in agreement with the Seminary Rector, he takes care of the vacations of the seminarians and, if he deems it necessary, gives the Seminary Superior a report on this subject.
- He organizes spiritual exercises for the priests, brothers, and associates of his district.
The superiors of autonomous houses, which are districts in formation, are assimilated to District Superiors.

11. The Superiors, and Particularly the Local Superiors

To complete what has been said above, a few special directives will help local superiors in the proper discharge of their duty, which is essential to the efficacy of the apostolate and the good spirit in the Society.
One of their major concerns must be' for the good order of the community, which facilitates the apostolic work accomplished by the community. To this end they will see to it that the hours of common exercises be known by all. They will have them posted, and have a signal given to warn all members: fathers, brothers, and associates. Community prayers are said in common even when only two members are present.
Superiors see to it that community rooms —the chapel especially, but also the dining room, the meeting hall, the recreation room, the library— are clean and adequately furnished. If they are bursars, they are careful about hygiene both in the kitchen and for the food.
They distribute assignments both inside and outside the community. They take care of directing and facilitating the work of the brothers and of the household employees.
They will strive to promote the sanctification of the brothers and household employees. It is in the true Liturgy and in common prayer that the unity and charity of the community are forged.
Local superiors will also pay special attention to the vocations of priests, brothers, and nuns. They are also responsible for the chaplaincy of the Sisters of the Society if there is a community in the priory's area.
It belongs especially to them to give proof of the Society's providential foundation through the supernatural peace, serenity, strength in joy, total trust in Our Lord and His Holy Mother; through their unfailing attachment to the Roman Church and to the Successor of Peter acting as a true Successor of Peter; and through their respect for bishops faithful to the grace of their consecration.
They will have a boundless devotion to the Kingship of Our Lord Jesus Christ, in keeping with the infinity of His Kingship over persons, families, and societies. If they must express a political preference, it will always be in accordance with the social Kingship of Our Lord Jesus Christ.
They will spread this devotion through the true Sacrifice of the Mass and through devotion to the Blessed Sacrament, as well as through devotion to the most Blessed Virgin Mary.


VI - DE SODALIUM VIRTUTIBUS

 (This chapter merely outlines the main directions. A more elaborate spiritual and pastoral directory will be written for the members of the Society.)

1. A great love of God, of the Holy Trinity, will inflame the hearts of the members of the Society. This charity must be such as to naturally engender chastity and poverty, to constantly urge them to the gift of self through Faith and ready, generous, and loving obedience.

2. This charity will arouse hunger and thirst for the virtue of Justice, giving first of all to God what is due to Him through the virtue of Religion. The interior dispositions of devotion, adoration, and prayer will help them to perform with the greatest perfection the most sublime Act of Christian Prayer: the Holy Sacrifice of the Mass.

3. Charity toward Jesus in the Eucharist and toward His Holy Mother, ever present at His Offering, will spur members of the Society to ardent devotion to the Eucharist and to the Virgin Mary, in her Compassion with Jesus, Priest and Victim for the redemption of our sins.

4. Nourished by this constant interior prayer, charity toward neighbor will manifest itself in the whole apostolic life of the members of the Society. In their avid desire to save souls, they will accept with joy all contradictions, humiliations, and trials in following Our Lord. Like Him, they will win souls through humility, gentleness, discretion, and magnanimity. In the performance of apostolic works, they will strive to be docile instruments of the Holy Ghost, in order to transmit eternal life to souls.

5. This fraternal charity will be first manifested towards superiors, by a generous submission and constant respect, and towards members of the community, by a spontaneous spirit of service, by self-forgetfulness, by a great simplicity and frankness, by a constant evenness of temper and contagious joy, and, last but not least, by a desire for the sanctification of each and every one.

6. The virtue of religion and detachment from the world are expressed also in external attire. The habit of the members of the Society is the cassock. The cassock is both a testimony and a sermon. It repels wicked spirits and those subject to them; it attracts upright and religious souls. It greatly facilitates the apostolate.
The superiors judge whether it is fitting to wear the black clerical suit and Roman collar in countries, such as the Anglo-Saxon countries, where they have been customary for a very long time.
As immodesty and concupiscence of the flesh more and more invade society, so does the presence of the cassock prove to be more necessary.

7.  Poverty, which is an immediate effect of the virtue of charity, strongly urges us to free ourselves from any needless expense or useless object. That is why the members of the Society will avoid contracting the habit of smoking, which becomes a slavery. They will be careful to break with the habits of the world, which has become a slave to radio, television, vacations, and costly leisure.
Hence, there shall be no television set in our communities. A few chosen newspapers and a selection of magazines will be sufficient to give us useful information.
Our true television is the Tabernacle, where dwells He Who puts us in communication with all the spiritual and temporal realities.
In the choice of the cars, which would be necessary for their charge or their apostolate, they will use moderation.


VII - DE SODALIUM SANCTIFICATIONIS MEDIIS ORDINARIIS

1. In order to grow daily in these virtues, in union with God, in submission to the Spirit of Our Lord, the members will take it to heart never to omit celebrating or attending the Holy Sacrifice of the Mass, except in case of force majeure. They will consider it a singular grace to serve Holy Mass.

2. In the communities, there shall ordinarily be four times of prayer in common.  The first is in the morning and comprises: Recitation of Prime, (or Lauds on Sundays and holy days of obligation).  Mental prayer.  Holy Mass.  Thanksgiving.  Priests, by adding the time needed, may profitably recite a part of their breviary during this first period.

3. The second time of prayer, as far as possible, will be before lunch. The hour of Sext shall be recited.  The third, as far as possible, will be before dinner. It includes the Rosary and the prayers to St. Michael the Archangel and to St. Joseph.  At the beginning of this half-hour of prayer, benefactors and special intentions will be recommended.

4. The fourth time will be after the evening meal; it is Compline, sung as far as possible, or chanted. A free period of mental prayer is advised at this time, still in the presence of the Blessed Sacrament. Compline may be sung either immediately after the meal or after a recreation, but never before the meal. Recreation must never follow this evening prayer, after which silence must be observed more carefully.

5. Superiors will see to it that the Blessed Sacrament is often exposed during the third time of prayer or at another favorable time, in order to give the community an opportunity to adore the Blessed Sacrament.

6. They will bear in mind that nothing edifies the faithful more than the prayer of the priests. They are therefore entreated to say their prayers in the church. If there is some evening meeting, it will be held before or after the common prayer; and participants in the meeting will be invited to the community prayer.

7. They will go to confession every other week. This sacrament must be held in high esteem, both for oneself and for the faithful. Holy priests have spent their lives in the confessional. There, the efficacy of the Sacrifice of the Cross is particularly exercised, according to Our Lord's words: "Nunc judicium est mundi, nunc princeps hujus mundi ejicietur foras" (Jn. 12:31). The pastoral ministry of the Sacrament of Penance is of capital importance for the sanctification of a parish and for the awakening of vocations.

8. The yearly six-day retreat must be a preached retreat and not a private retreat. The choice of the retreat master and of the location must be a matter of special concern. The atmosphere of silence and true liturgical worship, the firmness of the master's faith and doctrine will contribute to procure a real spiritual renewal.


VIII - DE SODALIUM SANCTIFICATIONIS MEDIIS PECULIARIBUS

1. Before becoming members of the Society, aspirants have a school year of spirituality to complete, during which they will strive to give back to Our Lord the place that belongs to Him in their soul and in their whole person.  To this end, they fill their intelligences with His light, through meditative reading of the Gospel, the Fathers, and spiritual writers.  The Liturgy, Gregorian chant, music, and Latin will also be subject matters for their studies.  This year, however, must be aimed above all at a true conversion, a restoration of order by banishing bad habits and acquiring natural and supernatural virtues through vigilance and prayer.  Mystical and theological knowledge of the Holy Mass will increase their devotion to these Sacred Mysteries and to the Virgin Mary, Co­Redemptrix and Mediatrix.

2. There may be some variation in the schedule and in the studies, according as the aspirants arc already priests or arc destined or not to the priesthood.

3. In the main house or in some other designated for the purpose, there will be a community of a more contemplative character, dedicated to the celebration of the Holy Mass, the adoration of the Blessed Sacrament, the preaching of retreats on the premises, and the hearing of confessions.
Some members, with the Superior General's approval, might be permanently attached to this community. All those who so desire might, with the same authorization, come to spend a year or two in this community in order to increase their sanctification and their fervor.
This community must be the Society's solid base and its lightning rod. It must enable the Society to keep always its true purpose, which is the sanctification of the priesthood, and its essential devotion to the Holy Sacrifice of the Mass and to Our Lord's Sacred Passion, as also to remain firm in doctrine and truly zealous for the salvation of souls.

4. The year of spirituality would find its normal place in this community. The Liturgy could thus be given a splendor that would truly help souls to rise to God. The diversity of age and experience would provide opportunities to practice fraternal charity and would make it possible to say in very truth: “quam bonum et jucuruium habitare fintres in unum."


IX - DE MUTATIONE STATUUM

The statutes of the Society may be amended by Bishop Faure at any time. The General Chapter can also modify the statutes. For that, it will be necessary to count on the vote of at least three quarters of the members and moreover, with the favorable vote of the Superior General.


APPENDIX: SOME RULES CONCERNING THE USE OF THE SOCIETY’S GOODS

If we wish to define the spirit that members of the Society must have in this matter, we could sum it up in two dispositions which may seem contradictory, but which are nevertheless complementary:

-They should have a magnanimous heart, far removed from all avarice, and from all exaggerated attachment to that which the world covets. Consequently, they should know how to give alms, and to practice charity, first towards their own people -namely the Society- by mutual help.
-On the other hand, they ought to be careful to administer wisely goods which do not belong to us and which, often, have been given us by persons who have deprived themselves to assist us. 

To go against these attitudes of charity and justice would turn away from us the blessings of St. Joseph, to whom, beyond any doubt, we owe the extraordinary temporal graces which permit the growth of our works. 

This spirit will effectively foster mutual fraternal help in the Society. It will lead us to avoid indiscreet meddling in the domain of other priories and encourage us, on the contrary, to promote the growth of the district and of the Society and to help vocations.

Some practical directives

-Members of a community or of a priory must be anxious to balance the community’s Budget through their apostolic labors; that is to say, cover everyday expenses and the ordinary upkeep of the property.
-Further, it seems desirable and fitting to be able to give each priest, a sum corresponding to 200 Swiss francs every month in addition to his Mass stipends, besides defraying the ordinary expenses of his apostolic travels. But this is to be done on the express condition that the priests hand over to the superior or the bursar whatever they receive in the course of their ministry, without exception.
-To work out this solution, the superior will arrange with the chapels to have a collection taken once a month solely for the priory, over and above the sum received for the apostolic service every Sunday.
- He will remain in contact with benefactors through a bulletin or a monthly newsletter to keep them informed of all that concerns the Priory, the district, the seminary. If, at the beginning, this solution proves difficult, he will appeal to the District Superior.
- It is desirable that each priest have his own car.
-Brothers, being religious, must hand all gifts over to the superior and are entirely supported out of the community's budget.
-The superior, or the bursar, will strive to make the best use of the property in order to reduce expenses, without, however, transferring it.




TRADUCCIÓN DE LOS ESTATUTOS AL ESPAÑOL



ESTATUTOS DE LA SOCIEDAD SACERDOTAL DE LOS APÓSTOLES DE JESÚS Y MARÍA


PREFACIO


Después de varios meses de estudio, estamos en condiciones de promulgar los estatutos definitivos de la SAJM.

Los estatutos de la SAJM pretenden conservar intacto el espíritu de los estatutos dados por Monseñor Lefebvre a la FSSPX. También pretenden conservar la letra de esos estatutos en la medida de lo posible y atendiendo a las circunstancias presentes.

Así, ciertas partes de los estatutos de la FSSPX han debido ser suprimidas por resultar anacrónicas, como las relativas a determinadas coordinaciones con el clero diocesano (Cap. III, n° 5; Cap. IV, n° 1 y n° 2).

También nos hemos visto en la necesidad de agregar algunas normas tendientes a proteger a la nueva congregación del peligro de desviación hacia izquierda o derecha, como la que prohíbe absolutamente un acuerdo con la Roma liberal y modernista (Cap. II, n° 5), o como las normas sobre destitución del Superior General (Cap. V, n°11). Hay que tener en cuenta que si en los estatutos de la FSSPX hubieran existido disposiciones como éstas, posiblemente se podría haber evitado que la Fraternidad incurriera en la grave desviación de la que hoy somos testigos. 

Dado que no existen en los estatutos de la FSSPX, hemos debido agregar reglas sobre reforma de los estatutos (Cap. IX). 

Finalmente, los estatutos contienen diversas disposiciones transitorias, cuya necesidad se deriva de las circunstancias propias de una congregación que está en proceso de formación y que no puede depender de unas autoridades romanas que se esfuerzan por destruir la Iglesia.

La Iglesia Católica es jerárquica y monárquica por institución divina. Esto no podrá cambiar jamás, por profunda que sean las crisis por las que ella atreviese en la historia. Por eso, esas dos propiedades deben ser conservadas en todas las congregaciones verdaderamente católicas, sin caer en la tentación de atenuarlas por temor a que, abusando de ellas, los superiores desvíen a las congregaciones, como vemos que sucede hoy en la FSSPX. No es lícito innovar a este respecto, ni menos al modo de los liberales, esto es, debilitando el principio de autoridad.

Que estos estatutos ayuden a los miembros a ser fieles discípulos de Jesús y María. En Jn. XVII, 17, Nuestro Señor dirige esta súplica a su Padre por sus discípulos: « Sanctifica eos in Veritate. Sermo tuus Veritas est ». Él nos enseña que la caridad viene del conocimiento de la Fe verdadera: la vida eterna, sobrenatural, comienza aquí abajo por el conocimiento del Padre y del Hijo -obra del Espíritu Santo- que se vuelve vida divina en el alma de los creyentes que vienen a ser “partícipes de la naturaleza divina” (II Pe I, 4).

« Euntes ergo docete omnes gentes » (Mt XXVII, 19)


+Christian Jean Michel Faure

Avrillé, 21 de noviembre de 2017, en la fiesta de la Presentación de la Sma. Virgen María.

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ESTATUTOS DE LA SOCIEDAD SACERDOTAL DE LOS APÓSTOLES DE JESÚS Y MARÍA

Estatutos aprovados por Mons. Jean Michel Faure.
El texto está basado en los estatutos de la FSSPX,versión de Navidad de 1976, aumentada por el Capítulo General de septiembre de 1982.




I - DE SODALITII DEDICATIONE

1. La Sociedad de los Apóstoles de Jesús y María es una sociedad sacerdotal de vida común sin votos, a imitación de las sociedades de las Misiones Extranjeras. Sin embargo, está constituida en un espíritu de fe profunda y de obediencia perfecta, siguiendo el ejemplo del divino Maestro.

2. La Sociedad es esencialmente apostólica, porque el sacrificio de la Misa lo es también, y porque sus miembros deberán ejercer generalmente un ministerio exterior. Vivirán con la convicción de que toda la eficacia de su apostolado procede del Sacrificio de Nuestro Señor, que ofrecen cada día.

3. la Sociedad se encuentra especialmente bajo el patrocinio de Jesús Sacerdote, cuya existencia toda ha sido y sigue siendo sacerdotal, y para quien el Sacrificio de la Cruz ha sido la razón de ser de su Encarnación. Por eso, los miembros de la Sociedad, para quienes es una realidad el "Mihi vivere Christus est” viven totalmente orientados hacia el sacrificio de la Misa, que prolonga la sagrada Pasión de Nuestro Señor.

4. También se encuentra bajo la égida de María, Madre del Sacerdote por excelencia, y por Él, Madre de todos los sacerdotes en quienes Ella forma a su Hijo. Ella les descubre los motivos profundos de su virginidad, condición de la plenitud de su sacerdocio.


II - DE SODALITII FINE

1. El fin de la Sociedad es el sacerdocio y todo lo que se le relaciona, y nada más que lo que le concierne, es decir, tal como Nuestro Señor Jesucristo lo quiso cuando dijo: “Haced esto en memoria mía”.

2. Orientar y realizar la vida del sacerdote hacia lo que es esencialmente su razón de ser: el santo Sacrificio de la Misa, con todo lo que él significa, todo lo que de él procede, todo lo que lo complementa.

3. Para eso, los miembros de la Sociedad tendrán una verdadera y continua devoción por su santa Misa, por la liturgia que la aureola, y por todo lo que pueda hacer la liturgia más expresiva del misterio que en ella se realiza. Tendrán muy a pecho hacer todo lo posible para preparar espiritual y materialmente los santos Misterios. Un conocimiento teológico profundo del Sacrificio la Misa los convencerá cada vez más de que en esta realidad sublime se realiza toda la revelación, el misterio de la fe, la consumación de los misterios de la Encarnación y de la Redención, y toda la eficacia de su apostolado.

4. Los miembros no sacerdotes y las religiosas afiliadas, cuando Dios los suscita, tendrán el culto de los lugares y de los objetos consagrados a la liturgia. Se esforzarán en contribuir al esplendor de la liturgia mediante la música y el canto y todo lo que pueda concurrir legítimamente a elevar las almas hacia las realidades celestiales, hacia la Santísima Trinidad, la compañía de los Ángeles y de los Santos.

5. Desde el concilio Vaticano II, el santo Sacrificio de la Misa, la doctrina católica y toda la vida de la Iglesia son atacados por la Jerarquía liberal y modernista. Porque el sacerdocio católico tiene el deber esencial de combatir el liberalismo y el modernismo en defensa de los derechos divinos violados, la Sociedad descarta toda posibilidad de regularización canónica por vía de acuerdo bilateral, de reconocimiento unilateral, o del modo que sea, en tanto la Jerarquía católica no vuelva a la Tradición de la Iglesia.


III - DE SODALITII OPERIBUS

1. Todas las obras de formación sacerdotal y todo lo que se les relaciona, tanto si los aspirantes se destinan a ser miembros de la sociedad como si no. Se velará por que la formación alcance el objetivo principal: la santidad del sacerdote al mismo tiempo que una ciencia suficiente. Por eso, no se descuidará nada para que la piedad sea orientada y proceda de la liturgia de la santa Misa, que es el corazón de la teología, de la pastoral y de la vida de la Iglesia.
A este efecto, es deseable que la comunidad del Seminario esté anexa a una parroquia o a un lugar de peregrinación, a fin de que los seminaristas se ejerciten paulatinamente en el cumplimiento de las funciones sacerdotales, bajo la dirección de miembros de la Sociedad experimentados y celosos.
En conformidad con los deseos y prescripciones tan frecuentemente renovadas, de los papas y de los concilios, la Suma teológica de santo Tomás de Aquino y sus principios filosóficos serán el principal objeto de estudios en el Seminario; de este modo los seminaristas evitarán con cuidado los errores modernos, particularmente el liberalismo y todos sus sucedáneos.

2. Un segundo objetivo de la Sociedad es ayudar a la santificación de los sacerdotes, ofreciéndoles la posibilidad de retiros y recolecciones. Las casas de la Sociedad podrían ser la sede de asociaciones sacerdotales, de órdenes terceras, de periódicos o revistas destinadas a la santificación de los sacerdotes.

3. La Sociedad tratará de inculcar la grandeza y la nobleza de las vocaciones de auxiliares para el servicio del altar y todo lo que se le relaciona: participación en la liturgia, en los Sacramentos, en la enseñanza del catecismo; y, en general, por todo lo que viene en ayuda del sacerdote y de su ministerio parroquial, al servicio de los presbiterios y de los Seminarios. Los miembros de la Sociedad tendrán un particular cuidado espiritual por las personas, religiosas o no, que se dedican a este ideal bajo el patrocinio de la Santísima Virgen y de san José.

4. Las escuelas verdaderamente libres de toda traba para dispensar una educación totalmente cristiana a la juventud, serán alentadas y eventualmente fundadas por los miembros de la Sociedad. De ellas saldrán las vocaciones y los hogares cristianos.

5. La Sociedad vendrá de buen grado en ayuda de los sacerdotes ancianos y enfermos, e incluso de los infieles.


IV - DE DIVERSIS MODIS INHAERENDI SODALITIO

1. Aunque es esencialmente clerical, la Sociedad recibe también de buen grado aspirantes no clérigos, que tienen sus estatutos particulares y hacen los votos de religión.

2. La Sociedad acoge también asociados, sacerdotes o laicos, que desean colaborar al fin de la Sociedad y beneficiarse con sus gracias para su santificación personal. Después de una experiencia mínima de dos años en una casa de la Sociedad, estas personas pueden suscribir un compromiso, especie de contrato con el Superior de distrito o el Superior del Seminario, precisando las condiciones en que son aceptadas. Conservan la disposición de sus bienes, pero se comprometen a conformarse con el espíritu de la Sociedad en su uso.

3. El ingreso en la Sociedad se realiza, para los clérigos, por el compromiso de permanecer fiel a los estatutos, pronunciado públicamente ante el Superior General o su delegado, y ante el Santísimo Sacramento. Este compromiso sólo puede tener lugar después de un año de preparación en una casa de la Sociedad.

4. Los clérigos, durante sus años de formación hasta el subdiaconado, harán compromisos anuales. A partir del subdiaconado pueden hacer compromisos por tres años, y después de una renovación del compromiso por otros tres años, pueden hacer su compromiso definitivo.

Los sacerdotes que hagan su compromiso en la Sociedad deberán hacer al menos un compromiso de tres años antes de su compromiso definitivo.

Los hermanos, según sus estatutos particulares, después de tres años de votos anuales Y otros seis años de votos anuales o trienales, pronuncian sus votos perpetuos.

5. Todos los miembros renuevan los compromisos cada año el 8 de diciembre, fiesta de la inmaculada Concepción. Quienes los renuevan según las reglamentaciones de los estatutos y quienes los renuevan por devoción sólo recitan el acto de oblación. Únicamente los primeros firman las actas.
En este día de bendición, todos los miembros, sacerdotes o futuros sacerdotes, pidan a la Virgen fiel la gracia de la fidelidad a sus compromisos y la gracia de la perfecta unidad en la caridad para toda la Sociedad.


V - DE SODALITII ADMINISTRATIONE

[Normas transitorias: a) El primer Superior General será S.E. Monseñor Jean Michel Faure, fundador de la Sociedad. Ejercerá esta función por el tiempo que él decida. Mientras la Sociedad tenga menos de cincuenta miembros sacerdotes, los siguientes Superiores Generales serán designados por Mons. Faure o, si éste falta, por la mayoría absoluta de los antiguos Superiores Generales. b) La función de Asistentes del Superior General será creada cuando la Sociedad tenga cincuenta o más miembros sacerdotes.]

1. De las funciones cuyos titulares son elegidos

El Superior General y sus dos Asistentes son elegidos por el Capítulo General por cuatro años. Son reelegibles.
El Superior General debe ser elegido por dos tercios de los votos; los Asistentes por mayoría absoluta. Los tres deben estar comprometidos definitivamente en la Sociedad, ser sacerdotes y tener por lo menos cuarenta años.

2. Consejo Supremo

Habrá un Consejo Supremo (CS) compuesto por tres miembros clérigos que, en la medida de lo posible, deberán ser miembros de la Sociedad.
Después del gobierno de Monseñor Christian Jean-Michel Faure, este Consejo, por mayoría, podrá destituir al Superior General que desvíe la Sociedad hacia posturas liberales o incurra en cualquier otra conducta que haga necesaria tal medida.
El decreto de destitución no podrá ser objeto de apelación ni de otro recurso. En el acto de destitución, se deberá designar un Superior General interino, pudiendo recaer esta designación en un miembro del mismo CS. El decreto de destitución y la designación del Superior General interino, deberán constar en un documento fechado y firmado por la mayoría del CS.
Dentro del plazo de un mes, el Superior General interino deberá convocar a un capítulo general, a fin de elegir al nuevo Superior General. Este capítulo deberá tener lugar dentro del término de tres meses contados desde la fecha de la destitución.
Los Consejeros serán inamovibles. Los primeros tres miembros del Consejo serán designados por Monseñor Faure. Cada Consejero designará a su sucesor o por medio de documento firmado por el Consejero y por tres testigos debidamente individualizados por sus nombres y apellidos, fecha y lugar de nacimiento, nacionalidad, domicilio y número de pasaporte o de documento de identidad; o mediante aviso dado por escrito a los otros dos Consejeros. Cuando un miembro del CS designe a su sucesor, informará a la brevedad a los otros dos Consejeros. Si un Consejero muere sin designar a su sucesor, éste será designado por los otros dos miembros del Consejo. Si dos Consejeros mueren sin designar a sus sucesores, éstos serán designados por el Consejero sobreviviente. Lo que se dice sobre la muerte, valdrá también para otros casos de vacancia, como no aceptación, dimisión, incapacidad permanente, etc. Si uno de los Consejeros ocupa el cargo de Superior General, los otros dos Consejeros designarán a su reemplazante, pero al dejar el cargo de Superior General -salvo en el caso de haber sido destituido por el CS- el ex Superior General volverá ipso facto a ser Consejero y el que lo reemplazó dejará de serlo. Si dos Consejeros designan como su sucesor al mismo clérigo, éste deberá designar otro Consejero cuanto antes. 

3. Del Capítulo General

Se reúne cada cuatro años para elegir al Superior General y a sus Asistentes. Igualmente, su objetivo es verificar si la Sociedad aplica concienzudamente los estatutos y si se esfuerza por guardar su espíritu. Evítense las puestas al día o innovaciones, salvo eventualmente en lo referente a la administración, cuenta tenida del desarrollo de la Sociedad.

4. De los miembros del Capítulo General

- El Superior General saliente, el Secretario General y el Ecónomo General.
- Los Superiores de distrito.
- Los Superiores de Seminario.
- Los Superiores de casa autónoma.
- Los obispos al servicio de la Sociedad.
- Los antiguos Superiores Generales.
- Serán designados luego los miembros más antiguos de la Sociedad que hayan hecho su compromiso definitivo (en caso de equivalencia, el de más edad), hasta la concurrencia de cuarenta miembros mientras la Sociedad cuente con menos de mil miembros sacerdotes.

5. De las funciones cuyos titulares son designados por el Superior General después de pedir su parecer a sus Asistentes reunidos en consejo

- Secretario General y Ecónomo General por tres años..
- Superior de distrito por tres años.
- Superior de Seminario mayor.
- Superior de casa autónoma.
- Profesores, después de consultar con el Superior.
- Director del año de espiritualidad.
- Maestro de los hermanos novicios.

Por los Superiores de distrito:
- Asistente del distrito, ecónomo del distrito y Superiores locales, con la aprobación del Superior General.
- Otras funciones.

6. Del Superior General y de sus Asistentes

El Consejo General está compuesto por el Superior General y sus dos Asistentes.
El Superior General gobierna y administra la Sociedad. Consulta a sus Asistentes para las decisiones importantes.
Los Asistentes son los consejeros del Superior General; tienen voz deliberativa en los asuntos más importantes.
El primer Asistente es vicario general del Superior General, es decir, lo remplaza en caso de impedimento o de vacancia.
[Norma transitoria: mientras no haya Asistentes, el Secretario General será vicario general del Superior General]
El Consejo General puede recurrir a visitadores de los diferentes distritos.
El Consejo General convocará las reuniones de los Superiores de distrito, de los Superiores de Seminario, de casa autónoma, y suscitará toda otra reunión útil para el bien de la Sociedad.
El Superior General y sus dos Asistentes harán todo lo que juzguen útil para preservar, mantener y aumentar en los corazones de todos los que desempeñan funciones y de todos los miembros de la Sociedad, una gran generosidad, un profundo espíritu de fe, un celo ardiente al servicio de la Iglesia y de las almas.
A este efecto, organizarán y dirigirán ejercicios espirituales, reuniones que ayuden a la Sociedad a no caer en la tibieza, en compromisos con el espíritu del mundo. Manifestarán en su actitud y en su vida de cada día el ejemplo de las virtudes sacerdotales.
Favorecerán el mantenimiento de una fe viva y esclarecida por la constitución de bibliotecas bien provistas de los documentos del magisterio de la Iglesia, y por la edición de revistas o periódicos susceptibles de ayudar a los fieles a fortificar y a defender su fe católica.
Estas directivas valen también, mutatis mutandis, para todos los Superiores y especialmente para los Superiores de distrito.

7. Del Secretario General

El Secretario General se encarga de la preparación y de las actas de las reuniones del Consejo General. 
Comunica a los interesados las decisiones tomadas, después de haberlas sometido a la firma del Superior General.
Tiene la responsabilidad del mantenimiento de los archivos, de los expedientes individuales de los miembros. Se encarga también de recordar la necesidad de la renovación de los compromisos. Lo hace por intermedio del Superior de distrito o de su secretario. Cuida de mantener al día los registros de ordenación.

8. Del Ecónomo General

El Ecónomo General se asegura de que la situación legal de las asociaciones de la Sociedad en los diversos países es normal. Allí donde se han constituido distritos verifica esta situación con el Superior o el ecónomo del distrito.
Antes de que se constituya el distrito, prepara y controla las asociaciones con los miembros de estas asociaciones. Vela por la legalidad de las adquisiciones en estas regiones, y por la buena administración de los fondos y legados.
Administra los fondos de la Sociedad, y los inmuebles que le pertenecen fuera de los distritos. Los fondos son constituidos por los excedentes de las regiones aún no constituidas en distritos, y por los donativos y legados dirigidos directamente a la Sociedad. Verifica las contabilidades de los distritos.

Por lo tanto, sus funciones son:
- administrar y controlar las asociaciones y fondos de la Sociedad fuera de los distritos
- verificar las asociaciones y contabilidades de los distritos en este dominio, y dar cuenta al Superior General y a su Consejo
- No tiene poder de decisión.
- Es consultado para los nombramientos de los ecónomos de distrito,
- Se esfuerza por establecer una contabilidad sencilla y uniforme para todos los distritos, al igual que para los prioratos.
- Vela por los problemas de seguros de todo tipo.
- Se esfuerza, en todas sus relaciones con los responsables de la Sociedad, por inculcarles a la vez el espíritu de penitencia, de pobreza y también de prudencia.

9. De los Superiores de Seminario y del estatuto de los Seminarios

Siendo la formación sacerdotal el primer y principal objetivo de la Sociedad Sacerdotal, la responsabilidad de esta formación incumbe ante todo al Superior General y a su Consejo.
El, ayudado por su Consejo, nombra los Superiores de Seminario y los profesores "ad nutum". También le toca a él velar, por sí mismo o por sus delegados, por la buena marcha de los Seminarios. Provee a los Superiores de los Seminarios de los diversos reglamentos que les facilitan su tarea.
Así, los Superiores de los seminarios tienen una gran y noble función que cumplir ante Dios, ante Nuestro Señor y ante la Iglesia, para gloria de Dios y bien de las almas. Es la sola función visible que Nuestro Señor quiso desempeñar ostensiblemente durante sus tres años de vida pública. Al mismo tiempo que llevan a cabo la formación de los sacerdotes, deben pensar en la formación de futuros profesores.

Aceptación de los seminaristas
Reciben las solicitudes de admisión de los seminaristas, a través de los Superiores de distrito, que les someten los expedientes y les exponen su parecer. Es deseable que los candidatos realicen una breve permanencia en el Seminario. Después del examen y del parecer de sus colaboradores, el Superior de Seminario decide la admisión, el rechazo o el retraso aportado a su aceptación. Los candidatos no deben tener más de 35 años.

Dependencia durante la formación
En el transcurso de los años de formación, los seminaristas dependen constantemente y en primer lugar del Superior del Seminario. Sin embargo, para las vacaciones, se pondrá de acuerdo con los Superiores de distrito para una utilización provechosa de las mismas, según el reglamento del Seminario. El Superior del Seminario es también el último responsable y quien decide.

Retraso o despido
El Superior, después de consultar el parecer de sus colaboradores, decide la prolongación de los estudios, o el despido de los seminaristas. Avisa de ello al Superior de distrito, y se concierta con él para facilitar, eventualmente, su vuelta al laicado.

Seminarios todos internacionales
Los Seminarios serán todos considerados como internacionales, ya que es deseable que se reciban en ellos seminaristas de otras nacionalidades, si no tienen dificultades por causa del idioma. En el caso de que se trate de un candidato para el que ya existe un Seminario de su idioma, sería necesaria la autorización del Superior de distrito, que consultará el parecer del Superior General.

Los Superiores de distrito y los Seminarios
Los Superiores de distrito, que serán los primeros beneficiarios de la formación de los jóvenes sacerdotes, deberán tener un gran interés en su reclutamiento y en su formación. Harán que los fieles se interesen por esta obra capital, por medio de oraciones continuas, por las ceremonias de primeras Misas, y hablando de ella en sus boletines.

Pensiones
Son también ellos quienes se encargarán de encontrar bienhechores para cubrir el precio de la pensión para aquellos que no pueden pagarla.
Cuando sea necesario construir o agrandar el Seminario que se encuentra en su distrito o que forma a sus sacerdotes, se esforzarán por ayudar al Superior General y al Superior del Seminario en la realización de estas obras.

Visitas a los seminaristas
Los Superiores de distrito pueden ciertamente interesarse por sus seminaristas y visitarlos. Sin embargo, deben evitar todo lo que pudiera estorbar la tarea del Superior; al contrario, deben hacer todo para facilitarla.
Deben acordarse de que la Iglesia jamás ha preferido el número a la calidad.

Ayuda pastoral del Seminario al distrito
Los Superiores de Seminario evitarán, por su parte, todo lo que pudiera estorbar al Superior de distrito. Al contrario, en la medida de lo posible, ofrecerán de buen grado sus servicios y los de los profesores sacerdotes para ayudar a la pastoral del distrito, quedando bien claro que esta pastoral depende en primer lugar del Superior de distrito. Evitarán hacer llamamientos a la generosidad de los fieles sin la autorización del Superior de distrito. El Superior de distrito decide también las colectas que van a hacerse y su empleo, y, por consiguiente, también las colectas por el Seminario.
Sin embargo, el Seminario tendrá evidentemente una cuenta en la que los bienhechores que lo deseen puedan ingresar su ofrenda. En estos puntos delicados, los Superiores muéstrense desinteresados y generosos por ambas partes, para que la caridad tan deseable reine entre quienes son los servidores del mismo Amo, Nuestro Señor Jesucristo.

10. Del Superior de distrito

- Es designado por el Superior General en su consejo, por tres años renovables. Los límites de su distrito le son indicados entonces.
- Es evidente que este cargo es uno de los más importantes; es similar al que los provinciales ejercen sobre su provincia. Toda una región queda confiada a su apostolado.
Debe poner a !a obra los talentos y el celo de sus colaboradores para llevar a cabo la tarea de la Sociedad Sacerdotal.
- Por lo tanto, es responsable ante el Superior General de la sabia administración pastoral, espiritual y temporal de su distrito. Se hace ayudar, desde que sea posible, por dos asistentes, y por un ecónomo de distrito, cuyo nombramiento presenta al Superior General, después de tener el parecer del Ecónomo General.
- Presenta a la aprobación del Superior General los nombres de los Superiores de priorato y nombra luego él mismo a los adjuntos. Designa también sus funciones a los Hermanos que le son confiados.
- Prepara los expedientes de los aspirantes al sacerdocio y los entrega a los Superiores de los Seminarios, que deciden la aceptación.
- Organiza poco a poco la fundación de los prioratos, de las casas para los ejercicios espirituales. Vela por la buena organización pastoral, espiritual y temporal de las comunidades según los estatutos y el espíritu de la Sociedad Sacerdotal.
- Sin embargo, para la fundación o el cierre de un priorato, pide la autorización del Superior General.
- Se esfuerza por constituir comunidades de por lo menos tres miembros o asociados de la Sociedad.
- Organiza también la constitución de comunidades de religiosas de la Sociedad con los Superiores de los prioratos y el acuerdo de la Superiora Generala.
- Supervisa todos los boletines y todas las publicaciones hechas en su distrito. Concede las autorizaciones, con prudencia y discreción; para las entrevistas en la prensa, en la radio o en la televisión. Todas las relaciones con las autoridades civiles deben hacerse por su intermedio, como también con las autoridades eclesiásticas.
- Concede las aperturas de cuentas, los depósitos bancarios para los fondos de los prioratos y del distrito.
Para un gasto de más de 30.000 francos suizos debe tener la autorización del Superior General.
- Vela por la salud espiritual y corporal de sus colaboradores y se encarga, de acuerdo con el Superior del Seminario, de las vacaciones de los seminaristas, y si lo juzga necesario presenta un informe sobre este tema al Superior del Seminario.
- Organiza ejercicios espirituales para los sacerdotes, Hermanos y asociados de su distrito.
A los Superiores de distrito son asimilados los Superiores de casa autónoma, que son distritos en formación.

11. De los Superiores y particularmente
de los Superiores locales

Como complemento de lo que más arriba se ha dicho, algunas directivas especiales ayudarán a los Superiores locales a cumplir bien su función, que es esencial para la eficacia del apostolado y et buen espíritu de la Sociedad.
Una de sus mayores preocupaciones debe consistir en el buen orden de la comunidad, facilitando la obra apostólica realizada por la comunidad. Para ello, se asegurará de que las horas de los ejercicios comunes sean conocidas por todos mediante carteleras y por una señal que avise a los miembros, Padres, Hermanos, asociados. Las oraciones de comunidad tienen lugar en común, aunque no haya más que dos miembros presentes.
Los Superiores velan por que los lugares comunes: la capilla especialmente, pero también el comedor, la sala de reuniones y de descanso, la biblioteca, estén limpias y suficientemente arregladas. Si se ocupan del economato, velan por la higiene de los alimentos y de la cocina.
Reparten los cargos tanto dentro como fuera de la comunidad. Tienen el cuidado de dirigir y facilitar el trabajo de los Hermanos y de los empleados de la casa.
Se esforzarán por ayudar a la santificación de los Hermanos y empleados de la casa. En la liturgia verdadera y en la oración común se forjarán la unidad y la caridad de la comunidad.
Los Superiores locales tendrán también una atención especial por las vocaciones de sacerdotes, Hermanos y religiosas. Ellos también son los responsables de las capellanías de las religiosas de la Sociedad, si hubiese una comunidad en el territorio del priorato.
A ellos sobre todo les toca probar la fundación providencial de la Sociedad por su irradiación sobrenatural de paz, de serenidad, de fortaleza en la alegría, de total confianza en Nuestro Señor y su Santísima Madre, en la adhesión indefectible a la Iglesia Romana y al Sucesor de Pedro que actúa corno verdadero Sucesor de Pedro, en el respeto de los obispos fíeles a la gracia de su consagración.
Tendrán una devoción sin límites por el Reinado de Nuestro Señor, a la medida de la infinidad de su Reino sobre las personas, las familias y las sociedades. Si deben manifestar una opción política, será siempre en el sentido de este Reinada social de Nuestro Señor Jesucristo.
Difundirán esta devoción por medio del verdadero sacrificio de la Misa y por la devoción al Sacramento de la Eucaristía, como también por la devoción a la Santísima Virgen María.

VI - DE SODALIUM VIRTUTIBUS

(Este capítulo indica sólo las orientaciones esenciales. Se redactará un directorio espiritual y pastoral más desarrollado para los miembros de la Sociedad).
1. Un gran amor a Dios, a la Santísima Trinidad, abrasará el corazón de los miembros de la Sociedad.
Esta caridad deberá ser tal que engendre naturalmente la virginidad y la pobreza, y suscite constantemente el don de sí mismo por la fe y la obediencia pronta, generosa y amante.

2. Esta caridad suscitará el hambre y la sed de la virtud de justicia, dando ante todo a Dios lo que le es debido por medio de la virtud de religión. Las disposiciones interiores de devoción, dé adoración y de oración los ayudarán a cumplir con la mayor perfección el Acto más sublime de la oración cristiana: el santo sacrificio de la Misa.

3. La caridad hacia Jesús en la Eucaristía y hacia su Santísima Madre, siempre presente en su Ofrenda, incitará a los miembros de la Sociedad a una ardiente devoción a la Eucaristía y a la Virgen María, en su Compasión hacia Jesús Sacerdote y Víctima por la redención de nuestros pecados.
4. Alimentada por esta oración interior constante, la caridad hacia el prójimo se manifestará en toda la vida apostólica de los miembros de la Sociedad.
Ávidos del deseo de salvar las almas, aceptarán con alegría todas las contradicciones, humillaciones y pruebas, en seguimiento de Nuestro Señor. Como Él, ganarán las almas por la humildad, la dulzura, la discreción, la magnanimidad. En el cumplimiento de las obras apostólicas, se esforzarán por ser instrumentos dóciles del Espíritu Santo para transmitir la vida eterna a las almas.

5. Esta caridad hacia el prójimo se manifestará ante todo respecto de los Superiores por una sumisión generosa y un respeto constante, y respecto a los miembros de la comunidad por un espíritu de servicio espontáneo, por el olvido de sí mismo, por una gran sencillez y franqueza, por un humor siempre igual y una alegría comunicativa, y finalmente y sobre todo por el deseo de la santificación de todos y de cada uno.

6. La virtud de religión y el desprendimiento de este mundo se expresan también en el aspecto exterior. El hábito de los miembros de la Sociedad es la sotana. La sotana es un testimonio y una predicación; aleja los espíritus malignos y a quienes les están sometidos, atrae a las almas rectas y generosas. Facilita en gran manera el apostolado. Los Superiores son jueces del uso del clergyman negro con cuello romano en los países donde es usado desde hace mucho tiempo, como en los países anglosajones. Cuanto más la impudicia y la concupiscencia de la carne invaden la sociedad, tanto más necesaria se revela la presencia de la sotana.

7. La pobreza, que es un efecto inmediato de la virtud de caridad, impulsa fuertemente a liberarse de todo gasto o de todo objeto inútil. Por eso los miembros de la Sociedad evitarán tomar el hábito de fumar, que se convierte en una esclavitud. Se empeñarán en romper con los hábitos del mundo, convertido en esclavo de la radio, de la televisión, de las vacaciones y de los recreos costosos. Por eso no habrá puesto de televisión en nuestras comunidades.
Algunos periódicos escogidos y una selección de revistas nos informarán suficientemente sobre los acontecimientos que sea útil conocer. Nuestra verdadera televisión es el sagrario, donde reside Aquél que nos pone en comunicación con todas las realidades espirituales y temporales.
Se será modesto en la elección de los vehículos que nos fuesen necesarios para nuestra función o para nuestro apostolado.


VII - DE SODALITIUM SANCTIFICATIONIS
MEDIIS ORDINARIIS

1. Para crecer diariamente en estas virtudes, en la unión con Dios, en la sumisión al espíritu de Nuestro Señor, los miembros tendrán a pecho no omitir jamás la celebración o la asistencia al santo sacrificio de la Misa, fuera del caso de fuerza mayor. Considerarán como una gracia privilegiada ayudar a la santa Misa.

2. En las comunidades habrá habitualmente cuatro momentos de oración en común: el primero es el de la mañana, que comprende el rezo de Prima (o de Laudes los domingos y fiesta de precepto), la oración, la santa Misa y la acción de gracias. Los sacerdotes, agregando el tiempo necesario, podrán útilmente rezar una parte de su Breviario durante este primer tiempo.

3. El segundo momento de oración tendrá lugar, en la medida de lo posible, antes del almuerzo: se rezará la hora de Sexta. El tercer momento tendrá lugar, en la medida de lo posible, antes de la cena, y comprenderá el rosario y las oraciones a san Miguel Arcángel y a san José. Al comienzo de esta media hora de oración, se encomendarán los bienhechores y las intenciones particulares.

4. El cuarto momento será el de las Completas, después de la cena, cantadas sí es posible, o al menos salmodiadas. Se aconseja en este momento una oración libre, siempre en presencia del Santísimo Sacramento. Las Completas podrán tener lugar ya inmediatamente después de la cena, ya después de una recreación, pero jamás antes de la cena. La recreación jamás debe tener lugar después de esta oración de la noche, después de la cual el silencio debe ser observado con más cuidado.

5. Los Superiores velarán por exponer frecuentemente el Santísimo Sacramento durante el tercer momento de oración o en otros momentos favorables, para ofrecer a la comunidad la ocasión de adorar al Santísimo Sacramento.

6. Se deberá recordar que nada edifica tanto a los fieles como el ejemplo de la oración de los sacerdotes. Por eso se aconseja encarecidamente hacer las propias oraciones en la iglesia. Si por la tarde hay alguna reunión, tendrá lugar antes o después de las Completas, y se invitará a los participantes a esta oración de la comunidad.

7. La confesión tendrá lugar cada quince días. Se tendrá en gran estima este sacramento, tanto para sí mismo como para los fieles. Los santos sacerdotes han pasado su vida en el confesionario. Allí se realiza particularmente la eficacia del Sacrificio de la Cruz, según la palabra de Nuestro Señor : "Nunc judicíum est mundi, nunc prínceps hujus mundi ejicietur foras" (Jn. XII 31 ). La pastoral del sacramento de penitencia tiene una importancia capital para la santificación de una parroquia y para el despertar de las vocaciones.

8. El retiro anual de seis días debe ser un retiro organizado y no individual. La elección de los predicadores y de los lugares debe ser objeto de un cuidado particular. El ambiente de silencio, de verdadero culto litúrgico, la firmeza de la fe y de la doctrina del predicador, ayudarán a proporcionar una verdadera renovación interior.


VIII - DE SODALITIUM ANCTIFICATIONIS MEDIIS PECULIARIBUS

1. Antes de ser miembros de la Sociedad, los aspirantes deben cumplir un año escolar de espiritualidad, durante el cual se esforzarán por dar a Nuestro Señor el lugar que le corresponde en sus almas y en toda su persona.
A este efecto llenan su inteligencia con la luz de Nuestro Señor, mediante la lectura meditada del Evangelio, de los Padres, de los autores espirituales.
La liturgia, el canto gregoriano, la música y el latín serán también objeto de sus estudios.
Sin embargo, este año debe tener sobre todo como fin, una verdadera conversión, una restauración del arden por el alejamiento de !os malos hábitos y la adquisición de las virtudes naturales y sobrenaturales, gracias a la vigilancia y a la oración.
El conocimiento místico y teológico de la sama Misa aumentará su devoción por estos santos Misterios y por la Virgen María corredentora y mediadora.

2. El empleo del tiempo y los estudias podrán ser objeto de una cierta diversidad, según que los aspirantes sean ya sacerdotes o no, o se destinen o no al sacerdocio.

3. En la casa principal, o en otra designada a este efecto, existirá una comunidad de carácter más contemplativa, entregada a la celebración de la santa Misa, a la adoración del Santísimo Sacramento, a la predicación de retiros en el mismo lugar, a la audición de las confesiones.
Algunos miembros, con la aprobación del Superior General, podrían ser afectados a esta comunidad de manera definitiva. Todos los que lo deseen podrían, con la misma autorización, pasar uno o dos años en esta comunidad, para acrecentar su santificación y su fervor.
Esta comunidad debe ser la base sólida y el pararrayos de la Sociedad. Debe permitir a la Sociedad conservar siempre su verdadero fin que es la santificación del sacerdocio, su devoción esencial al santo sacrificio de la Misa y a la sagrada Pasión de Nuestro Señor, su firmeza doctrinal, su verdadero celo por la salvación de las almas.

4. El año de espiritualidad encontraría en esta comunidad su lugar normal. Así se podría dar a la liturgia un esplendor que ayudaría verdaderamente a las almas a elevarse hacia Dios. La diversidad de edades y de experiencias ofrecería la ocasión de ejercitar la caridad fraterna y permitiría decir en verdad: "O quam bonum et quam jucundum habitare fratres in unum".


IX - DE MUTATIONE STATUUM

Los estatutos de la Sociedad podrán ser reformados por S.E. Mons. C.J.M. Faure en cualquier momento. El Capítulo General también podrá reformar los estatutos. Para ello debe contar con tres cuartas partes de sus miembros y, además, con el voto favorable del Superior General.



ANEXO - ALGUNAS DIRECTIVAS SOBRE  USO DE LOS BIENES DE LA SOCIEDAD

Si se puede definir el espíritu que deben tener sobre este punto los miembros de la Sociedad, se lo resumiría en dos disposiciones que pueden parecer contradictorias, pero que sin embargo se completan:

- Por una parte, tener un corazón generoso, alejado de toda avaricia, de todo apego exagerado a lo que es objeto de la concupiscencia del mundo, y, por consiguiente, saber practicar la limosna y la caridad, primero hacia los suyos, es decir, hacia la Sociedad, saber ayudarse mutuamente;
- Por otra parte, tener el cuidado de administrar con sabiduría los bienes que no nos pertenecen, y que a menudo nos han sido dados por personas que se impusieron privaciones para venir en nuestra ayuda.

Contradecir estas actitudes de caridad y de justicia es alejar de nosotros las bendiciones de san José, a quien debemos sin ninguna duda las extraordinarias gracias temporales que permiten el desarrollo de nuestras obras.

Este espíritu ayudará eficazmente a la Sociedad a practicar una mutua ayuda fraterna. Nos hará evitar las injerencias indiscretas en el dominio de los demás prioratos, y nos estimulará al contrario a favorecer el desarrollo del distrito y de la Sociedad y la ayuda a las vocaciones.

Algunas directivas prácticas

- Los miembros de una comunidad o de un priorato deben esforzarse en lograr equilibrar, por su trabajo apostólico, el presupuesto de la comunidad, es decir, cubrir los gastos ordinarios y mantenimientos corrientes de la propiedad.
- Además, sería deseable y conveniente poder entregar a cada sacerdote, cada mes, además de sus honorarios de Misa, una suma correspondiente a 120 dólares o 200 francos suizos, cubriendo también sus gastos ordinarios en viajes apostólicos; pero esto con la sola condición de que los sacerdotes entreguen al Superior o al ecónomo todo lo que reciben con ocasión de su ministerio, sin excepción.
- Para llegar a esta solución, el Superior se pondrá de acuerdo con los grupos atendidos, para que cada mes se haga una colecta únicamente para el priorato, además de la suma recibida cada domingo por el servicio apostólico.
- Permanecerá en contacto con los bienhechores por medio de un boletín u hoja mensual, a fin de mantenerlos informados de todo lo relativo al priorato, al distrito, al Seminario.
- Sí en los comienzos la solución se presenta difícil, recurrirá al Superior de distrito.
- Los Hermanos, al ser religiosos, deben entregar todos los donativos al Superior, y son mantenidos enteramente por el presupuesto de la comunidad.
- El Superior, o el ecónomo, se esforzará por utilizar al máximo la propiedad para disminuir los gastos, sin llegar por ello a alienarla.